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... que je le suçais.
Je sais, c'est un peu cru, et j'ai longuement hésité à en parler ici.
Mais c'est ainsi, et j'ai décidé d'assumer.
J'ai encore rêvé que je le suçais.
Quand je me suis réveillée, j'étais vraiment troublée.
J'ai retiré honteusement de ma bouche les deux doigts qui s'y étaient glissés, comme un maigre substitut destiné à compenser son absence.
J'ai gardé les yeux fermés quelques minutes, pour prolonger l'instant, goûtant aux dernières saveurs de sa douceur et de son odeur.
Il faut dire que c'était aussi bon que dans mes souvenirs.
Pourtant depuis qu'il est parti, j'en ai sucé d'autres. Mais jamais des comme lui.
Depuis notre séparation j'ai même entrepris de le retrouver.
Je l'ai cherché sur Internet, je dois avouer, tapant son nom et fouillant dans mes souvenirs à la recherche d'un détail qui m'aurait mise sur sa voie.
En vain.
Je crois qu'il est temps de me résigner, et désormais je me contenterai d'espérer de rêver bientôt que je le suce encore.
Mais quand même, j'aimerais bien le retrouver, mon doudou couche en plastique de quand j'étais petite.
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Commentaires
2TiboMercredi 2 Mars 2011 à 09:37
Moi je suis rentrée à fond (enfin façon de parler) dans ton jeu ! Peut-être parce que ce n'est que la 2 eme fois que je viens ici...3TiboMercredi 2 Mars 2011 à 09:385IsalabelgeMercredi 2 Mars 2011 à 12:44
Trop triste, un doudou perdu. Le mien est toujours là, pelé, miteux, troué, il a une cataracte bilatérale depuis un passage intempestif en machine, et mes filles ont racommodé ses nombreuses blessures. Il est infâme.Je l'aime pour la vie.6FloMercredi 2 Mars 2011 à 13:13
Tu travailles ton référencement naturel ? Fais gaffe tu vas avoir des surprises dans tes pubs Google...7MarieloreMercredi 2 Mars 2011 à 13:34
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Je te connais trop bien maintenant pour savoir dès le début que tu ne parlais pas de ce à quoi tu voudrais qu'on pense. Mais bon...
Je ne m'attendais pas à ce truc là en fait. Faut dire que j'ai découvert l'existence du mot "doudou" bien après ma majorité et que je ne m'y suis toujours pas fait. J'avais des nounours et je ne les suçais pas, quel que soit leur sexe !