• On se berce de l’illusion qu’on a gagné en liberté, à pouvoir dire oui pour un câlin et non pour un café le lendemain.
    Et si la seule chose qu’on avait gagné, c’était la possibilité de se perdre ?

    J’ai l’impression qu’en se privant de rien, on se prive de l’essentiel. Qu’en faisant tout, tout de suite, on s’enlève la possibilité de voir ce que les choses auraient pu donner, si on leur avait laissé le temps de faire leur petit bout de chemin.

    Qu’en prenant le dessert avant l’entrée, on se prive d’un bon repas.

    Parce qu’après le dessert, il y a inévitablement le spectre du « Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ? » qui vient gâcher la fête.

    Inévitablement non, en fait. Il y a quand même des histoires vouées à se glisser nulle part ailleurs qu’entre deux oreillers. Laissons-lui au moins ça, à la pauvre liberté sexuelle.

    Mais les autres…

    Les premiers petits matins ne sont pas que cheveux décoiffés et sourires enjoués d’avoir partagé plus que l’addition la veille. Ils peuvent être aussi cimetières de relations, avortées d’avoir voulu courir avant d’apprendre à marcher.

    Je voudrais revenir à l’époque de La Petite Maison dans la Prairie, où il y avait que Nelly Olsen pour aller batifoler dans la grange d’à côté.

    Où les autres se laissaient le temps de se découvrir avant de se mettre à poil, aussi agréable que ce soit. Où ils mettaient pas le point final avant d’avoir commencé la phrase.

    Je voudrais avoir l’intelligence de faire en sorte que les lendemains s’imposent, ou pas, plutôt que de les sacrifier en me laissant pas d’autres choix que de prendre une décision sans savoir où elle pourrait mener.

    Kmille, en mode old-school (et vieille déprime)


  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Août 2008 à 10:44
    Navo
    Tout à fait d'accord.
    D'ailleurs on devrait en parler, chez toi ou chez moi mais pas dans un café, on va perdre du temps. J'ai des préservatifs, c'est bon t'es épilée ?

    Tiens au fait, comment tu t'appelles ?

    On s'en fout de comment tu t'appelles, en fait, c'est l'an 2000, liberté sexuelle et tout et tout, enlève le haut.
    2
    Bibichette
    Jeudi 28 Août 2008 à 12:48
    Bibichette
    "J’ai l’impression qu’en se privant de rien, on se prive de l’essentiel".
    Tu as mille fois raison! Mais c'est pas simple à intégrer dans un mini-cerveau comme le mien et tant d'autres...
    3
    Jeudi 28 Août 2008 à 13:39
    Organdi
    Attendre... oui...
    Enfin... un peu...
    Parce que bon !! les années de fiancailles ça devait certes stimuler le désir, permettre à l'envie de grandir et aux sentiments de se developper, mais ça devait aussi quand même bien frustrer !
    En plus, c'était l'époque d'un seul homme pour la vie (se dit-elle horrifiée...) pas intérêt de se planter (dit celle qui a fait une spécialité du plantage)
    Arf...

    Bon en gros ça revient à "pas le premier soir" comme ça on voit déjà s'il y en a un deuxième et on avise...

    Un conseil : mettre une culotte moche, comme ça, pas envie de la montrer et on garde le reste par dessus

    (Note personnelle : penser à s'acheter une culotte moche, suffit pas de conseiller, faut appliquer )
    4
    Cha Teigne
    Jeudi 28 Août 2008 à 14:51
    Cha Teigne
    Tu es ma Cam...
    Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
    5
    Jeudi 28 Août 2008 à 15:39
    kmille
    Navo : ca sent le vécu tout ça non ? Et t'es d'accors pour de vrai ou tu trouves ça bizarre ?
    Bibichette : à qui le dis-tu... En même temps quand une liberté comme celle-là est acquise, le danger c'est d'en profiter (parce que ça fait du bien aussi, faut pas se leurrer), sans savoir si c'est ce qu'il y a de mieux pour nous..
    Organi : bien sur, un peu ! Je parle même pas en nombre de nuits ou d'heures en fait, mais juste attendre le début d'une idée de ce qui pourrait se passer au cas où, pour pas précipiter la réponse...
    Cha Teigne : cha va ?
    6
    Jeudi 28 Août 2008 à 17:02
    Pierre
    J'accuse !
    Je ne suis pas d'accord avec toi. Premièrement je nous trouve pas si libérés que ça et deuxièmement je ne vois pas en quoi coucher le premier soir pose problème.

    Tu trouves que les rapports d'aujourd'hui manquent de candeur,de pudeur, que l'excitation et la surprise n'en font plus partit ?
    Moi je trouve que bien au contraire, aujourd'hui les choses sont claires. J'aime pouvoir avoir une vie de jeune célibataire oisif, j'aime rencontrer des filles d'un soir et m'amuser. Lorsque que je tombe sur quelqu'un qui me plait, je ne me gène pas pour lui dire. Ce n'est pas le fait d'avoir couché avec elle le premier soir qui me dégoutera, au contraire si elle me plait j'aurai envie de recommencer, de voir plus loin. Autrefois les gens ils devaient se gallérer à faire la cour pendant des semaines à des belles qui finalement ne l'étaient peut-être pas tant que ça.
    En conclusion et sans animosité je dirai que tu accuses "la libération sexuelle" pour pallier à tes propres erreurs, et que c'est trop facile. Si tu n'avais pas envie de te livrer trop vite c'était à toi de ressaisir. Je dirai qu'au 21eme siècle on perd moins de temps à chercher celle qui mérite d'aller boire un café le lendemain

    Je sais bien que tu ne te prend pas au sérieux, d'ailleurs moins non plus, je m'excuse donc à l'avance pour la rigidité de mon argumentaire.
    7
    Jeudi 28 Août 2008 à 17:02
    Navo
    Je suis d'accord pour de vrai mais je faisais des blagues (ho là là, je suis si drôle). Je me suis rendu compte récemment que je n'étais pas du tout branché plans culs et j'en ai été le premier surpris.
    Je trouve que c'est bien de prendre son temps et de créer une complicité et tout et tout, ça n'e nest que meilleur, après...

    (tu vois, je suis chiant quand je suis sérieux ^^)
    8
    Jeudi 28 Août 2008 à 17:17
    Navo
    Pierre :
    Je ne pense pas qu'elle accuse réellement la liberté sexuelle mais plutôt ce que la liberté sexuelle a engendré : une normalisation du coup d'un soir qui, s'il est agréable, nécessaire et parfois justifié, empêche les gens de réfléchir plus loin que ce coup. Si au lieu de penser "comment elle est toute nue", on pensait "mince il va falloir que je la vois 5 fois de suite avant de faire crac crac, apprenons à la connaître" on passerait peut-être moins à côté de filles bien ailleurs que dans le lit.

    Mais c'est assez tiré par les cheveux, je sais...
    9
    Jeudi 28 Août 2008 à 17:20
    Pierre
    Ouais ouais, tu sais j'ai vachement de complicité et de tendresse avec des filles que je ne vois pourtant qu'une fois par semaine...

    L'un n'empêche pas l'autre.
    10
    Jeudi 28 Août 2008 à 17:26
    Navo
    Ouais mais c'est pas le sujet (et tant mieux pour toi ), le sujet c'est celles que tu revois pas. Et j'ai l'impression que tu n'as pas de problèmes avec ça et c'est tant mieux. Mais je vois ce que Camille veut dire quand elle parle de "rater quelque chose".
    11
    Ludivine
    Jeudi 28 Août 2008 à 18:52
    Ludivine
    @Navo et Pierre : ok, je lis vos commentaires et j'ai une question : il faut être deux pour coucher ensemble, 1er soir, 10ème ou 56è soir, non ? Le truc, c'est qu'après, on est jamais sur que la personne en face est envie du même truc ; c'est tout. Et puis cette histoire de liberté sexuelle, pour moi, c'est la possibilité de dire oui, mais surtout de dire non. Ya pas de règles ! c'est comme cette histoire de culotte moche...pourquoi se réfréner ? aller contre ce dont on a envie ? pour le coup, je trouve cette méthode totalement machiste !
    12
    Jeudi 28 Août 2008 à 19:07
    loulou
    c'est tout le pb de meetic pour les vieux comme moi:

    On se met d'accord sur un café, et de manière inconsciente sur le fait qu'on ne couchera pas.
    Du coup, on ne couche jamais.... parce que la liberté de coucher, c'était quand on était jeune...

    profite Kmille, ca viendra le temps ou tu seras raisonnable.

    ah les vieux... pffff.
    13
    calamitycook
    Jeudi 28 Août 2008 à 23:57
    calamitycook
    - Peut être que ce qui a changé - 1 [l'autre] -
    Peut être que ce qui a changé avec cette foutu liberté sexuelle, c'est l'idée de ce que l'autre attend de nous. Que ce soit une aventure (j'parle vraiment comme une vioc)ou une relation que l'on vourdrais plus sérieuse (ça se confirme), la norme n'est plus dans l'attente au contraire on nous vend une nouvelle norme consumériste même dans ce domaine. Du coups, on a tendance à penser qu'on est pas normal quand on se sent pas prête pour une raison X (eeeeuh) ou Y, que l'autre vas nous juger old shcool (dans le mile, Kmille) et si ça peut juste être un peu vexant quand il s'agit d'une conquette d'un soir, ça devient beaucoups plus troublant quand l'eujeux est la possibilité d'une relation durable :
    y veut ou y veut pas ?
    Faudrait pas qu'il croi que ... ou que... parce que je ne suis ni une p*** ni une none, seulement là voila ça fait quand même un moment qu'on se connait et que je craque Litérallement sur lui alors là s'il continue à se tenir aussi près je ne réponds plus de rien. Il pourait pas faire le premier pas ? Avec des signaux clairs pour dire que non il ne me prend pas pour ...

    - Peut être que ce qui a changé - 2 [la comm] -
    Peut être que ce qui a changé aussi c'est le mode de comunication. Si avant on se courtisait plus ou moins longuement, on prenait le temps de se dire ce que l'on attendait de la vie, ça laissait le temps de savoir s'il y avait une chance infime de compatibilité, et de choisir si oui ou non on le faisait quand même (bah oui, ils étaient plus dictret nos grands parent mais quand ça les démangeaient trop ils étaient pas plus coincé que vous et moi). Maintenant, on se voi comme ça, on rigole on s'amuse et c'est tant mieux, mais cette légèreté de façade cache une incapacité à communiquer vraiment. On badine, et à force on ne sais plus si on peut être soi même avec l'autre. Recherche-t-il la compagnie de la rigolote de service, ou celle de la vrai fille qu'elle est aussi. Recherche-t-il juste la b**se ou l'amour...

    - Peut être que ce qui a changé - 3 [nous même] -
    ...et moi dans tout ça je veux quoi ? Puisque j'ai cette liberté, me voila condamée à choisir...
    14
    Vendredi 29 Août 2008 à 00:57
    Piccolo
    Vision d'un homme
    Bah... On pourrait penser que la liberté sexuelle c'est de pouvoir coucher avec une femme différente chaque soir. Mais pour la plupart ça se résume surtout à ne pas coucher du tout.

    A côté de ça, j'aimerais rectifier une chose. Si Nelly Olson a toujours été la peste du village en suivant les traces de sa môman chérie, elle a en fait fini par découvrir l'amour un jour avec un garçon qui a achevé de la remettre dans le droit chemin. Nelly Olson était une pétasse mais pas une dévergondée.
    15
    solo
    Vendredi 29 Août 2008 à 09:57
    solo
    L'histoire du rond
    Jour J, pour Brian tout va bien, il est serein. Il a pas d'envie particulière.

    Quand Dylan arrive:
    Dylan: On se fait un apero ce soir? J'ai des potes qui viennent à la maison!
    Brian: Ok avec plaisir!
    L'apero se passe, et bien sur Brian a déjà vu en arrivant que la petit Kelly etait plutot bien. La soirée passant, les verres aidant, Brian parle à Kelly qui est tres receptive! Plus la soirée passe, plus ils se rapprochent. L'envie étant plus forte, Kelly et Brian rentrent ensembles! Ils passent la nuit ensemble, couchent ensembles. Le matin arrive, Brian part de chez Kelly, en se disant qu'il la connait pas, et elle aussi se dit ca. Entre les deux, une gene s'est installée. Peut etre que ca aurait pu etre different.

    Jour J+1, Brian n'a pas d'envie particuliere.
    16
    Vendredi 29 Août 2008 à 11:54
    kmille
    Pierre : coucher le premier soir ne pose pas de problème, quand c'est avec quelqu'un avec qui tu es sure n'avoir pas avoir envie d'aller plus loin qu'un premier soir. Pour le(s) autre(s) "quelqu'un", avec qui un point d'interrogation demeurait, je trouve que ça appelle un point final, parce qu'il est trop tôt pour savoir où on va mais trop tard pour se dire qu'on sait pas où on va.

    Navo : mais non t'es pas chiant C'est vrai que le côté "c'est mieux quand on se connaît" compte aussi, mais vraiment ce que je trouve le plus pire et le plus dur c'est d'avoir à se "prononcer" si vite, après...

    Navo, Pierre, Navo, Pierre : oui c'est pas une question de complicité du tout, c'est plutôt comme disait Navo la "banalisation" du truc, qui fait pas forcément que tu n'as plus besoin de voir l'autre parce que tu as fait ta petite affaire, mais plutôt que la suite des évènements est précipités puisque la relation est consommée et que la décision de continuer ou pas doit se faire vite...

    Ludivine : je suis bien d'accord avec toi sur le coup et c'est bien dit : la liberté sexuelle c'est la possibilité de dire oui, mais pas l'obligation. Sauf qu'on a toujours un peu tendance à profiter de sa liberté sans se poser trop de questions. Et pour le coup de la culotte, je pense que ce qu'Organdi voulait dire (de façon un peu décalée hein ne nous méprenons pas ) c'est que ça peut être une façon de freiner ses propres ardeurs quand le désir nous dit d'y aller mais que la raison nous dit qu'on risquerai de précipiter un truc, voire d'y mettre fin trop tôt...

    Loulou : oui le tout est de pas tomber dans l'excès inverse, à savoir ne pas réussir à officialiser une relation en passant par la case câlin, et d'avoir le temps de se poser trop de questions pour se lancer. Parce que ça demande toujours un peu de folie de se lancer aussi.

    Calamitycook : alors... Pas du tout d'accord avec ton premier paragraphe : l'idée de ce que l'autre attend de nous.. Dans mon cas en tout cas, c'est pas l'impression d'avoir été bernée ou quoi que ce soit, d'ailleurs je ne me demande pas ce que l'autre attend de moi. Ca voudrait dire que je fais ce que je fais pour être sure de rentrer dans son moule... C'est plutôt un problème entre moi et moi. Le fait de ne pas me raisonner, et de me mettre toute seule au pied du mur après, en devant trop vite donner un ton à la relation, puisque relation il y a. Je sais pas si je suis claire... Par contre, 100% d'accord avec le 2eme (le début, surtout), c'est exactement ça que je voulais dire. On se laisse pas le temps de voir ce que ça pourrait donner, on est tout de suite "obligés" de se lancer, ou pas. Par contre pour ce qui est de la légereté, je pense qu'elle est de toute façon indispensable dans les débuts d'une relation, consommée le premier soir ou pas, alors ça ça me pose moins de problème, et je me demande pas si je suis censée "jouer" le clown ou quelqu'un d'autre... Et ton troisième, j'adore, c'est de toi la phrase ?
    Piccolo : la liberté sexuelle c'est ne pas coucher du tout ? Non ça c'est la misère sexuelle Et puis il y pas que les "dévergondées" qui batifolent dans les granges si ?
    Solo : Jour J+2, kelly et brian se revoient, reparlent de cette nuit, disent que c'était super, mais sont bien obligés un moment donné de se demander s'ils continuent ou pas. Peut êrte qu'ils vont finir par arrêter faute d'être surs de vouloir continuer. Alors que s'ils avaient rien fait, la question ne se serait pas posée, ils auraient pu prendre d'autres jus de goyave, se découvrir, et laisser le temps les rapprocher, ou pas.
    17
    Vendredi 29 Août 2008 à 12:15
    Navie
    Peut être que de considérer le sexe comme une possible entrée que comme le dessert c'est la différence de nos points de vues. Quoiqu'il en soit: on peut chercher à se découvrir, uniquement flirter, faire monter le desir... Ca n'empêche pas ce fameux matin ou tu te diras aussi: bon et maintenant.

    A l'inverse (et là pour le coup je sais que ca peut arriver). Passer une nuit avec ce mec que tu ne connais pas, faire naître une liaison sexuelle, à laquelle vient se greffer ensuite une relation plus sentimentale... c'est aussi très joli. Le hasard, la peur, le flirt sont toujours là.

    Tu ne pourras jamais être rassurée là dessus je pense. En revanche ce besoin d'un long repas avant ton dessert je le comprends très bien!

    Ps: Nelly Olson is a Bitch (idée de tee shirt)
    18
    Vendredi 29 Août 2008 à 12:55
    m.serieux
    Mouais ... C'est quoi le truc, tu déplores que pour avoir un homme, il faille coucher avec lui rapidement ?
    Bah, c'est faux. il y a plein de couple qui se forment alors que les personnes se connaissent depuis des mois et des mois, via des cercles d'amis, via des collègues ...
    Attend, c'est quand même cool la liberté sexuelle, une fois qu'on s'est embrassé, on peut passer à la suite, et en plus, on est pas obligé de s'engager. C'est ça la liberté !
    Si le coup d'un soir marche si bien, mais c'est parce que c'est ce que les gens veulent. Une relation, un lien, quelque chose qu'on creuse, plein de personne s'en fouttent plus ou moins,ils ont leur amis, ils ont leur vie, un coup à tirer, pourquoi pas, et puis voilà, c'est marre, c'est bon pour l'égo, c'est bon pour le corps.
    Peut-être qu'ils ont tort, mais je pense pas que le fait que la plus part des gens n'approfondissent pas les relations qu'ils ont avec les autres soit du spécialement à la liberté sexuelle.
    Bref, une bise.
    19
    Vendredi 29 Août 2008 à 13:17
    kmille
    Navie : je suis d'accord avec toi, mais le fait de passer d'une relation sexuelle épisodique à quelque chose de plus sentimental implique que les deux en soient exactement au même point au même moment, ce qui me parait difficile - déjà dans une relation "stable" - alors, casi-impossible quand les choses se sont précipitées au début. Et quand tu dis que je ne pourrai jamais être rassurée, c'est justement ça qui est important pour moi ! Le fait de pas savoir, ou alors pas tout de suite, d'y aller à tâtons, d'être dans aucune étiquette. Et étiquette il y a quand sessque il y a eu non ?
    Et j'adore l'idée de tee-shirt, je le veux, même.
    M. Serieux : soit je me suis mal fait comprendre soit t'y mets pas de la bonne volonté, ça n'a strictement rien à voir avec le fait qu'il faille coucher rapidement avec un homme pour le "garder"... Ce que je dis, c'est qu'à coucher rapidement avec un homme, on prend le risque de mettre fin à une histoire au petit matin parce que la question "on continue ou pas ?" se pose plus facilement, et que la réponse "non" est plus facile que de tenter le "oui" avec quelqu'un dont on ne sait pas grand chose finalement. Et que du coup on passe peut être à côté de mecs avec qui il aurait pu se passer quelque chose de cool en se laissant le temps de se découvrir.
    20
    solo
    Vendredi 29 Août 2008 à 13:23
    solo
    Tu as donné une belle suite à mon histoire... et c'est vrai qu'elle est possible, ta fin. C'est même surement la mieux qu'on puisse lui donner (à l'histoire...).
    En fait ce que je voulais dire par la, c'est que généralement, après un coup d'un soir, tu reviens au point de départ. T'es pas plus avancé que la veille. Alors quand Steeve te propose une soirée, tu y vas car tu aimes voir des gens. Et tu croises le chemin de Dona etc... Puis un jour, tu sais pas pourquoi, ce jour la, à la pause café @work ou a l'apero chez Brad voir meme quand tu faisais ton jogging avec Tom, tu croises Brenda! Et la Brenda, c'est pas pareil! Et vient la question: je suis peut etre sorti de ce rond? Je veux dire de la fameuse histoire qui te fait tourner en rond? Et la fini, les certitudes, plus que des questions...
    21
    Vendredi 29 Août 2008 à 14:33
    Piccolo
    "Non ça c'est la misère sexuelle " --> Et ouais. C'est ce qui arrive aux gentils garçons qui aimeraient sûrement avoir des coups d'un soir mais à la condition que tout le monde soit bien d'accord là-dessus... avant. Et aussi à ceux qui ne sortent pas dans des endroits où on trouve des filles libres et "ouvertes".

    "Et puis il y pas que les "dévergondées" qui batifolent dans les granges si ?" --> Au temps de Laura Ingalls si. Surtout dans un village comme Walnut Groves où tout le monde connait tout le monde. Bien entendu, si on est mariée et qu'on batifole avec son époux dans sa propre grange, on n'est pas une dévergondée.

    Pour en revenir au sujet de ce billet, j'ai eu il y a quelques années une relation de courte durée avec une demoiselle. On avait choisi l'option "prendre son temps" accompagnée du "pas de bêtise". Et bien je suis persuadé que si nous avions couché ensemble, même le deuxième ou le troisième soir, cette histoire aurait duré plus d'une semaine.

    Et pour ce qui est des conseils, je dirais qu'il te faut changer d'endroit où chercher les hommes. Essaye Internet
    22
    Vendredi 29 Août 2008 à 15:25
    kmille
    Solo : tu trouves que tu reviens au point de départ ? Moi j'ai l'impression que ça fait arriver au point de non-retour, justement... La bise à Brenda !
    Piccolo : euh en fait j'attendais pas de conseils pour trouver un homme, pour la bonne raison que je ne "cherche" pas d'homme... Le seul conseil que je me donne c'est de réfléchir à deux fois la prochaine fois pour faire de mal à personne ni à moi...
    23
    Gizmaye
    Vendredi 29 Août 2008 à 15:54
    Gizmaye
    la com qui sert à rien...
    bah j'hésite entre être d'accord avec tout le monde ou avec personne... mais avec personne c'est mieu, ça fait style on a plus de caractère

    Je regarde un peu dans mon passé et je crois que j'ai eu un peu de tout, du coup d'un soir qui dure 3 ans à l'amour patient qui ne dure qu'un temps.

    Finalement je me dis que chaque relation est différente des autres et j'essaie de faire ce qui "nous" fais envie sur le moment, et bizarrement c'est pas forcement du cul... ça se rapproche un peu de la liberté nan?

    Bon le résultat est pas terrible mais je m'entraine encore...
    24
    Vendredi 29 Août 2008 à 16:51
    m.serieux
    Mouais, et alors ? c'est pareil si tu couches pas, tu peux dire et penser "cassos". J'aurai même tendance à croire que il y a plus de chance d'une continuïté dans la découverte de l'autre si tu couches avec lui, ça crée des liens mine de rien :-O, même si pour remettre à plus tard.
    Tout le monde n'a pas envie, justement, d'une relation même "cool" à ce moment là mais on a quand même le droit de coucher sans subir l'opprobe, et c'est pour ça que je dis que la liberation est une bonne chose et que c'est pas elle qui fait qu'on n'essaye pas d'aller plus loin qu'une nuit passé ensemble.
    C'est sur, si tu recherches un compagnon, vaut mieux attendre, mais il y a plein de gens qui veulent juste prendre du bon temps sans se prendre la tête ... Et ils sont peut-être pas si con !!!
    25
    Gaël
    Vendredi 29 Août 2008 à 18:22
    Gaël
    Je n'ai absolument aucun avis sur la question. Et je tenais à le dire.
    26
    Vendredi 29 Août 2008 à 20:58
    Piccolo
    Aucun rapport... mais, tiens au fait. Plus qu'un mois, pile poil.
    27
    calamitycook
    Samedi 30 Août 2008 à 00:14
    calamitycook
    "Aucun rapport... mais, tiens au fait. Plus qu'un mois, pile poil"

    Peux tu nous en dire plus, stp ?
    (c'est fou c'qu'on est curieux qunad même!)
    28
    Samedi 30 Août 2008 à 10:30
    Piccolo
    Nan, vous saurez bien le 29 septembre...
    29
    solo
    Samedi 30 Août 2008 à 11:33
    solo
    Au point de non retour avec l'autre, oui! Mais personnellement à toi tout seul en te regardant tel un narcissique nombriliste, et bien tu es revenu au début. Moyennant quelques bons souvenirs en plus, on est d'accord!
    Oui oui, je ferai de gros poutous a Brenda.
    PS: il recommence Beverly Hills, c'est cool non? Faites pas les malins, on a tous regarder un minimum...
    30
    Dimanche 31 Août 2008 à 11:44
    Boumille
    C'est la première fois que je viens sur ton blog et... quel bonheur (déjà on a le même prénom qu'il m'arrive d'écrire de la même manière que toi). C'est un blog-débat chez toi, c'est culturellement avancé ! Bon pour la liberté sexuelle puisque c'est le sujet (tout de même), euh moi j'ai un peu du mal à me positionner. Mais ce que je pense c'est si la liberté sexuelle a du mauvais : vite-fait, vite-consommé, vite-d'accord, vite... on est obligé de passer à autre chose... Elle a aussi du bon. Dans liberté, il y a OUI et il y a NON... Non je n'ai pas envie maintenant, plus tard, quand je serai prête. M'enfin moi, ma liberté justement, c'est plutôt de dire oui et si cette liberté m'était retirée, et ben... je passerai outre et aurai l'air d'une nymphomane !!!!
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      Commentaire :


    31
    Dimanche 31 Août 2008 à 21:45
    Fred
    La liberté de pouvoir choisir.
    Le plus important c'est d'être libre de choisir. Libre de choisir un désert ou une entrée; un café express ou un long repas, un cassoulet ou une salade... libre de choisir son menu.
    Toute la difficulté, c'est de parvenir à savoir ce que l'on désire vraiment, au plus profond de soi. C'est donc se retrouver face à soi-même.
    Ne plus avoir de contraintes extérieures, c'est devoir faire et assumer ses propres choix.
    C'est pas toujours évident et lorsque cela va mal il n'y a plus personne d'autre à blamer que soi.
    Mais c'est la voie pour se connaitre et être vraiment soi-même. (Amen!)
    Bon chemin à toi, en quête de ta propre liberté...
    et bon appétit.
    32
    Dimanche 31 Août 2008 à 22:35
    DJ Piccolo
    Oh la belle faute, qui me permet de rebondir :
    La plupart du temps, on ne le choisit pas, le désert.

    Mais deezer si :
    http://www.deezer.com/track/169381
    33
    fred
    Lundi 1er Septembre 2008 à 00:02
    fred
    Bien vu.
    La plupart du temps on ne le choisi pas non plus: Le lapsus.
    34
    Lundi 1er Septembre 2008 à 08:48
    Ovary
    Faut rester pour le Café
    35
    Lundi 1er Septembre 2008 à 21:47
    Piccolo
    Oui, pour le Café 2 filles !
    36
    calamitycook
    Lundi 1er Septembre 2008 à 23:09
    calamitycook
    "... libre de choisir son menu."
    Sauf qu'en l'occurence il s'aggit d'un menu pour 2, d'où l'importance d'être d'accord tous les 2 sur la commande et on en revient à ce que dit Kmille : avoir pris le temps de communiquer.
    Après, que cette comunication aie pris une seule soirée ou plusieurs années ... à chacun son histoire!
    37
    Mardi 2 Septembre 2008 à 10:16
    Benoit
    Je dois dire que je suis d'accord avec tout ca, il faut savoir garder la magie de se découvrir peu à peu, si l'on sait tout dès le début on perd la curiosité saine qui nous pousse vers l'autre et je trouve que la relation perds beaucoup de charme
    38
    geff
    Mercredi 3 Septembre 2008 à 18:11
    geff
    commentaire dépourvu de titre
    Moi je suis d'accord pour coucher le premier soir uniquement si ce dernier est le premier jour ouvré avant le 15 du mois en cours, que l'année est bissextile et que ma partenaire n'a jamais vu la saison 2 de Friends.

    Sinon ça me dégoute.

    Au revoir
    39
    MóMö
    Samedi 13 Septembre 2008 à 01:36
    MóMö
    J'adore ce billet !!!

    Ca fait plusieurs fois que je le lis


    Et vraiment bien ecrit
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