• Suite à l'invitation lancée par Hélène, voici mes 10 trucs inavouables à moi : chut ne le dites à personne...

    Je me suis fait pipi dessus en CE2 et j’ai fait croire que c’était de l’eau. J’ai épongé avec l’éponge de Monsieur Faure (pardon René)

    Quand j’étais petite je voulais ressembler à Sophie Marceau dans la boum. J’ai emmené une photo d’elle chez le coiffeur. J’ai ressemblé à Mireille Mathieu pendant des mois

    Je suis incapable d’acheter du PQ ou des préservatifs (comment je fais dans ce cas me direz-vous ? Je me débrouille vous répondrais-je)

    Je préfère montrer mes seins que mes pieds (ca veut pas dire que j’adore montrer mes seins mais que je déteste montrer mes pieds)

    Parfois je suis obligée de me relever pour aller fermer un tiroir d’un mm ou pour vérifier que la lumière est bien fermée alors qu’objectivement, l’ampoule n’éclaire pas.

    J’ai embrassé mon premier mec quand j’étais en seconde, et le second quelques minutes après (je vois d’ici les mauvaises langues dire que je me suis bien rattrapée après)

    Je sais parler à l’envers, de la dernière lettre à la première lettre d’une phrase entière (eruj suov ej i sis)

    Quand on ne comprend pas ou qu’on entend pas ce que je dis au téléphone je raccroche. Quand c’est en live, je m’énerve ou je m’en vais ou les deux.

    Quand je suis fatiguée, il suffit que je tombe sur une scène de rupture ou de retrouvailles dans Amour Gloire et Beauté pour que je pleure

    J’adorerai assister à mon enterrement pour voir qui viendra, qui viendra pas, qui pleurera et qui pleurera pas, et aussi pour voir si il y a des gens qui disent « C’était quelqu'un de bien… »

    Kmille, en mode confessions-intimes


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  • Aujourd'hui est un grand jour.

    Grâce aux outils de canalblog, vous savez certainement qu'on peut savoir d'où viennent nos chers lecteurs (bande de petits coquinous j'en vois des vertes et des pas mûres....). Et on peut du coup vérifier si on est bien placé selon la requête tapée dans le moteur de recherche.

    Et ce matin, je viens de découvrir que je suis arrivée première sur Google, oui, vous ne rêvez pas, première de toutes les milliards de pages foisonnant sur le web !

    Je suis arrivée en numéro 1 de Google quand hier, un internaute a tapé : video des attaque de frelon en vrai

    A toi qui, pour des raisons qui m'échappent, cherchait des vidéos des attaques de frelons en vrai, merci de m'avoir placé si haut et pardon pour la déception immense que j'ai dû te causer.

    NB : "attaque" et "frelon" c'est comme "con", ça prend un "s" quand il y en a "des".

    Kmille, en mode pourvu-que-beaucoup-de-gens-cherchent-des-vidéos-d'attaque-de-frelon-en-vrai


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  • En fait, j'avais écrit le billet précédent à la gare de Lyon, en attendant mon train pour Dijon.

    Ce que je ne savais pas encore c'est que je raterai à Dijon ma correspondance pour Chalon à cause d'un problème d'affichage, et que du coup je me retrouverai avec une bande d'énervés, énervés d'avoir raté le train pour Chalon (oui Bob, je découvre que le chalonnais est énervé de rater son train).

    Et que moi s'il y a un truc qui m'énerve encore plus que les trains que je rate, c'est les gens énervés de rater leurs trains, ceux que j'appelle les révoltés de la SNCF.

    Ceux qui parlent fort en bougeant beaucoup leurs bras pour montrer qu'ils sont énervés, disent que c'est honteux et qu'ils sont attendus (sans blague... moi j'aime bien prendre le train quand je suis pas attendue, c'est plus fun) et disent qu'ils ne bougeront pas d'ici tant qu'on leur aura pas trouvé une solution, qui cherchent du regard dans la foule des alliés révlotés, et qui récoltent des "oui oui c'est vrai quoi" timides puis de plus en plus forts et de plus en plus énervants.

    Malheureusement, monsieur SNCF a eu beau essayer, il n'a pas réussi à chier un train pour Chalon. Du coup il nous a trouvé un taxi qui nous a emmené à Chalon, et moi j'ai eu le droit pendant une heure à un concentré de conneries, d'enfoncage de portes ouvertes, et de banalités de révoltés de la SNCF (avec détail des voyages pour tout le monde, nom, fonction, lieu de résidence, ADN des personnes qui les attendent, programme détaillé de ce qu'ils pourront plus faire puisqu'ils sont en retard, argumentation détaillée pour prouver que c'est honteux, et re-descritpion détaillée de toutes les fois où ils ont eu du retard en train. Le tout ponctués de "ah la SNCF c'est plus ce que c'était")

    Est-ce vraiment la peine de vous dire qu'au retour, alors que je courais pour avoir mon train, je me suis faite courser par le serveur qui me criait que j'étais une voleuse et que je ne l'avais pas payé ? Est-ce la peine de vous dire qu'il m'a prise par le bras pour m'emmener dans le café, alors que mon train partait dans la minute, et que évidemment les pièces se trouvaient là où je les avais laissées, et que j'ai hésité à lui faire avaler ma tasse et la table qui va en-dessous ?

    Non je ne vous le dirais pas, vous ne me croiriez pas...

    Kmille, en mode j'aime-pas-le-train-et-il-me-le-rend-bien


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  •  

    6h08 : Je me lève de mon lit. Car aujourd’hui est un grand jour.

     

    J’ai décidé d’être une femme organisée. Et une femme organisée, quand elle part voir sa meilleure amie qui vient d’accoucher dans le trou du cul du monde, elle se lève tôt pour avoir le temps de prendre sa douche, de relire deux trois articles, de boire trois quatre cafés, de se faire une gueule, et de ne pas rater son train de 8h44. Le tout sans stress, sans peau luisante d’avoir couru dans les couloirs du métro, et avec peut-être même le temps de boire un cinquième café à la gare.

     

    8h pétantes : Je pars de chez moi. J’ai eu le temps de prendre ma douche, de relire deux trois articles, de boire trois quatre cafés, de me faire une gueule, et je ne vais pas rater mon train de 8h44.

     

    8h30 : J’arrive à la gare Montparnasse. Même pas de stress, même pas couru dans les couloirs du métro, même pas la peau luisante. Fraîche, dispo, et même le temps de prendre un café à la gare.

    Sauf que je suis à la gare Montparnasse. Et que mon train pour le trou du cul du monde, il part de <personname productid="la Gare" w:st="on"></personname>

    la Gare

    de Lyon.

     

    8h43 : Je suis dans le métro. Blindé le métro. J’ai le stress, la peau luisante, et je vais devoir courir dans les couloirs du métro puisque mon train part dans 60 secondes et que j’en ai pour 25 minutes de trajet.

     

    8h44 : Je me rends à l’évidence, j’ai raté mon train de 8h44. Et j’ai toujours le stress, et la peau encore plus luisante.

     

    9h20 : J’ai changé mon billet. Je repars à 10h34. Enfin, si tout va bien. J’ai envie de pleurer tellement je suis vexée d’avoir raté mon premier essai de femme organisée. A défaut d’en être une, j’essaye d’être une femme positive, puisqu’il parait qu’on peut toujours tirer quelque chose de bon d’une situation d’échec.

     

    Je ferai attention la prochaine fois me direz-vous ? Ca marche pas chez moi, ça fait dix fois que je tire la même conclusion et je ne fais toujours pas plus attention.

     

    J’ai beau chercher, je ne trouve pas. Ah si ! J’ai gagné 12 euros car le deuxième train était moins cher que le premier. Sauf que j’ai perdu 25 euros en oubliant de me faire rembourser le celui que j’avais prévu de prendre lundi pour la même destination.

     

    Si je sais. En attendant 1h24 à la gare, j’ai eu le temps de prendre trois cafés.

     

    Kmille, en mode positive-attitude. Ou pas…

    Note postérieure à la rédaction de ce billet : ce que je ne savais pas, c'est que le pire était à venir...


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  • Hier soir a eu lieu la fameuse soirée.

    18h30 : la soirée commence. Moi, je suis toujours chez moi à finir (vingt)deux-(vingt)trois articles à rendre pour le lendemain, et de toute façon, je ne suis pas préssée, je sais toujours pas quoi me mettre.

    18h45 : Je m'active et enfile ma tenue de combat. Pantalon noir super bien coupé (merci Nath !), veste noire Promod imitation Chanel, collier de perle blanches nacrées, le tout monté sur les 15 cm de talon des chaussures blanches achetées il y a un mois et que j'étais sure de ne jamais mettre (merci Cam d'avoir insisté)...

    19h : je suis coiffée, maquillée, parfumée et plutôt contente du résultat. Au passage, d'habitude, avant une soirée, je vais me faire en institut un soin-bronzant-de-ouf-guedin-dont-il-faut-absolument-que-je-vous-parle-bientôt-tellement-c'est-ouf-guedin. Sauf que l'institut, il est à Rouen et que je ne trouve pas la même chose à Paris (Paris capitale de la beauté mon c... oui !). Bref, je m'étais acheté en palliatif pour l'occasion une lingette autobronzante Garnier. Et bah c'est vraiment pas mal !

    19h02 : je suis prête. Et il se met à pleuvoir comme vache qui pisse. Bien sur, je n'ai pas de parapluie j'ai jamais su m'en servir. Je pense à l'option "sac Franprix sur la tête" mais je sais pas pourquoi je le sens pas. Dans un élan de bon sens et de pragmatisme, je cours chez ma concierge emprunter un parapluie.

    19h12 (oui 10 mn pour tout ça j'ai quand même 6 étages à descendre à pied perchée sur des talons de 15cm) : je suis dehors, sous une pluie battante, cachée sous un parapluie PMU jaune fluo du meilleur goût.

    19h16 : Arrivée à destination, après 4mn de marche. Il y a des voitures de 2km de long aux vitres teintées garées partout. Il y a des mecs en costard partout. J'hésite à me présenter et leur serrer la main. Je fais bien de pas le faire, ce sont des voituriers.

    19h18 : j'ai traversé la cour tant bien que mal. Les mecs qui ont inventé les pavés, ils devaient pas beaucoup aimer les femmes ni les talons aiguille. Je pose mon parapluie devant le batiment. Quatre personnes se précipitent pour le récupérer et le mettre au vestiaire. Je vous l'avais bien dit qu'il était pas beau.

    19h30 : je sirote ma deuxième coupe de champagne en marchant, toujours tant bien que mal. Je fais semblant d'observer le cadre, somptueux, il faut le dire. La vérité, c'est que si je reste sur place mes talons s'enfoncent dans la pelouse. Les mecs qui ont inventé la pelouse, ils devaient pas beaucoup aimer les femmes ni les talons aiguille.

    20h15 : je sirote ma cinquième coupe de champagne en dicutant avec 3 jeunes hommes charmants. Ils sont venus me demander si je m'ennuyais, ils ont du croire que je faisais les 100 pas. Je leur explique l'éternelle problématique des femmes, des pavés et de la pelouse.

    21h45 : je sirote ma huitième coupe de champagne en discutant avec 6 jeunes et moins jeunes hommes charmants. J'ai des bulles plein la tête et je me dis qu'il est temps de rentrer. D'autant plus que je viens de me paumer en revenant des toilettes et que je me suis retrouvée dans une lingerie. La femme de ménage m'a promis que ça resterait entre nous.

    22h : Je rentre. Et je me dis que c'était pas si horrible que ça. La tenue qui va bien, le sourire de circonstance, les bulles du champagne et le tour est joué finalement.

    Kmille, en mode super-mondaine (et-un-peu-mal-au-crane)


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