• MARCHÉ, CHÈVRE, SODOMIE ET PROSPECTUS
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    Commentaires sur Maintenant, c'est ici que ça se passe :

      Tin la blogueuse influente kôa.


    1 commentaire
  • Cher Canalblog,

     

    Ca fait un bout de temps qu'on fricote tous les deux, mais ça y est, je m'en vais.

    Je t'aime (bien) mais je m'en vais.

    C'est pas toi hein, c'est moi.

    T'es trop bien pour moi.

    Puis j'ai peur de te faire souffrir.

    Mais tu mérites quelqu'un de bien, vraiment. 

    On pourra rester amis, si tu veux. 

    On s'appelle hein.

    Allez, bisoux bisoux

     

     

    A partir de maintenant ça se passe par

    LA !!!

    (Regarde, clique, c'est magique t'arrives direct.)

    (Attention par contre, frotte pas trop ta combi en liberty sur les murs, la peinture est encore fraîche)

    http://cdfmigr.eklablog.com

     


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  • Depuis longtemps, j’avais pris la décision d’investir dans un tout petit ordinateur, communément appelé Netbook. En dehors du fait que j’en avais besoin pour mes nombreux déplacements allovertheworld (Paris-Rouen / Rouen-Paris / Paris-Rouen sans compter mes trajets réguliers Rouen/Paris), j’ai toujours trouvé que ça envoyait pas mal du pâté de pouvoir sortir son petit ordinateur en prenant un air inspiré, à la terrasse d’un café.

    Récemment, je me suis donc rendue à la Fnac et j’ai alpagué un conseiller.

    - Bonjour, j’ai besoin d’un Netbook aujourd’hui. (Sous-entendu, tu peux m’enculer allègrement si ça te chante)

    - Très bien (tu m’étonnes)

    - Mais le problème, c’est que je n’y connais rien (sous-entendu, tu peux y aller à sec avec du gravier, ça me va aussi)

    - Fort bien. QU’est-ce que vous voulez voir ?

    - Vos couilles. Bah non les Netbooks, vu que j’en ai besoin d’un. Rapidement.

    - Vous n’avez aucune préférence ?

    - Couillement parlant si, mais Netbookement parlant non. Vu que j’y connais rien.

    - Ok. Donc je vous conseille celui-là, bon rapport quliité prix, processeur Intel Atom N455 à 1.66 GHz, mémoire 1 Go, disque dur 250 Go, écran 10.1'', lecteur de cartes 4, Microsoft Windows 7 Édition Familiale Premium 64 bits, batterie li-ion.

    - Lol

    - Ca vous va ?

    - Eventuellement, mais c’est pas pratique ce truc en mousse là, sur le clavier.

    - Ca s’enlève, c’est pour le protéger.

    - Ah c’est astucieux. Mais j’aime bien celui d’à côté, le petit Dell là.

    - Ah non, mauvaise idée, très mauvaise autonomie

    - Oui mais il est verni

    - Très lent

    - Oui mais il est verni

    - Pas intuitif

    - Oui mais il est verni

    - Aucune mémoire

    - Oui mais il est verni

    - Il plante tout le temps

    - Oui mais il est verni

    - Pas beau du tout

    - Oui mais il est verni

    - S’auto-détruit en 12 heures

    - Ton ex travaillait chez Dell ?

    - Provoque la chaude pisse sur 7 générations à quiconque y touchera le clavier

    - Elle s'applait Isadell ?

    - Je vous laisse réfléchir.

    J’ai réfléchi à coup de pique nique douille et mon choix doigt s’est porté sur un HP mini qui, ma foi, à défaut d’être verni, avait l’air tout à fait performant.

    Preive que couillement comme netbookement parlant, c’est ni la taille ni la beauté extérieure qui comptent.

    Après délivrance de ma carte bancaire (un peu douloureuse je dois l'avouer) j’ai confié mon bébé à son tonton, j’ai nommé mon frère, afin qu’il procède aux installations d’usage.

    2 jours après, j’étais prête à l’inaugurer dans un café de Rouen (mon ordi, pas mon frère).

    J’ai pris l’air le plus détaché possible au moment de le poser sur la table, que j’avais pris soin de choisir à proximité d’autres clients. Je suis restée digne, silencieuse, mais tout mon être criait « je suis JOURNALISTE, et j’écris aussi des CHRONIQUES sur plein de choses PASSIONNANTES que je consigne dans un blog de FILLES qui a reçu LE PRIX ELLE récemment, malgré tout je suis restée SIMPLE et ACCESSIBLE, même si je CONNAIS DES GENS QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS et que depuis peu j’ai un NETBOOK qui tient mon SAC DAREL ça vous cloue le bec hein les petits PROLOS."

    J’ai mis un bon quart d’heure peu de temps à trouver le bouton « ON », et je sentais les regards posés sur mon écran.

    J’ai regardé au loin, en prenant un air pensif et inspiré, et j’ai entendu des ricanements derrière moi.

    Sur mon fond d’écran, me souriait une énorme paire de couilles à lunettes.

    Si on avait pas la même mère, je dirais de mon frère que un c’est gros fils dell pute.


    23 commentaires
  • On écoute alors l’autre nous déblatérer sa fonction précise, y mettant tout l’entrain dont il est capable, et se perdant dans des détails que de toute façon on ne retiendra pas.

    A la fin, on ne dit pas : « J'ai rien compris » et encore moins « Qu’est ce que ça a l’air chiant putain. »

    On dit : « ah ouais, c'est intéréssant, c’est très humain, en fait. »

    L’autre confirmera que oui, c’est très humain, parce qu’à ce stade ça ne se fait pas de contredire, et surtout ça se fait d’aimer son travail et par-dessus tout le « contact-avec-les-autres ».

    Deuxième question, deuxième passage obligé : « Et sinon t’aimes quoi dans la vie ? »

    On ne dit pas : « Les tagliatelles et la sodomie »

    On dit : « Les voyages, le cinéma, sortir avec mes potes. »

    Normalement, l’autre attend alors qu’on développe un peu. On ajoute donc que les voyages c’est important pour l’ouverture d’esprit et le-contact-avec-les-autres, que le cinéma ça fait du bien mais ça coûte cher, et que les amis c’est trop important quoi.

    C’est alors l’occasion idéale pour l’autre de confirmer que oui, « on choisit pas sa famille mais on choisit ses amis comme on dit », et que même quand on est en couple c’est important de continuer à les voir.

    On ne dit pas : « Oh non moi tu sais mon amoureux(se), mon chat et ma télé ça me va »

    On dit : « Je suis quelqu’un qui est vachement indépendant(e) et je trouve que c’est super important de-préserver-le-jardin-intime-de-l’autre ».

    En général ça met tout le monde d’accord, premier point commun, premier pas vers l’intime, on a bifurqué l’air de rien vers le domaine du couple, alors on saisit la perche en s’enquérant du passé de l’autre et de sa dernière relation.

    On ne dit pas « Je me suis fait larguer comme une merde parce que j’étais relou, jaloux(se) et que le matin je puais de la gueule. »

    On dit : « C’était pas la bonne personne, on avait pas les mêmes aspirations, mais on est restés super proches »

    On ajoute que souvent, si ça marche pas, c'est qu'’on est super exigeant(e) avec les autres et super exigeant avec soi-même.

    En regardant sa montre, on ne dit pas : « Et mais il est tard, faut qu’on baise »

    On dit : « Et mais il est tard, tu veux dîner ? »

    En général, si l'autre est chaud pour dîner, il(elle) le sera aussi pour baiser.

    Manquerait plus qu'ils se soient fait chier comme ça pour rien.


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  • Ca faisait longtemps que je voulais vous parler de deux pièces de théâtre vues récemment, et qui valent le détour.

    La première, « Entre deux étages », parle de deux ex qui se retrouvent coincés dans un ascenseur.

    Moi les histoires d’ex ça me parle toujours, et celle-là en particulier parce qu’il y en a tous les ingrédients : la distance du début, réelle ou simulée, la colère, les regrets, les non-dits, les rancœurs.

    Puis la complicité qui déborde et rejaillit malgré nous et malgré tout (Ca pourrait faire le titre d'une chanson de Céline Dion, tiens). Le sentiment éclair et l’espoir fou que peut-être cette fois, les choses seront différentes. Et la certitude soudaine et violente que rien ne changera vraiment : ni l’autre, ni nous, ni ce qui nous séparait, ni ce qui nous rassemblait. ("on ne change paaas, on met juste les costumes d'autres sur sooooi" comme dirait l'autre)

    Et enfin l’évidence que dans la vie, tout est question de timing, qu’on se rencontre parfois trop tôt, parfois trop tard, et que parfois il était trop tôt mais qu’il est maintenant l’heure, ou qu’il était trop tôt et que c’est maintenant trop tard.

    Si ces mouvements dans le temps vous ont pas collé la gerbe et que vous voulez savoir si entre eux-deux il est trop tard, trop tôt ou enfin l’heure, je vous invite à aller faire un tour en Avignon en juillet où cette pièce se jouera désormais puisque c’est à la dernière représentation parisienne que j’ai assisté. 

    La seconde, c’était « Le meilleur amant que tu aies eu » : un soir, un lit, une femme, un homme. Elle est belle, à moitié nue, elle veut dormir ou faire l’amour. Il n’arrive pas à dormir, ni à faire l’amour (pourtant, Dieu sait qu'elle a de bons arguments), il doute d’elle, de lui, d’eux, et ça fait du bien de voir que c’est pas qu’une affaire de filles.

    Elle n’a qu’une certitude, c’est qu’elle l’aime et que c’est bien comme ça. Dans le couple c’est lui la gonzesse, celui qui questionne, qui pinaille, qui interroge, qui a besoin d’être rassuré, qui récolte les regards agacés et les soupirs exaspérés.

    Il est envahi par les questions à la con, de celles qu’on s’est toutes tous posés mais qu’on a pas formulées, sans doute parce qu’on en redoute les réponses. Lui se lance, moins par courage que pour essayer de trouver une légitimité à leur histoire : ils se sont rencontrés sur Internet, et il en tire une obsession du manque de spontanéité, de l’absence de hasard qui fait normalement les plus belles histoires, et du côté préfabriqué de leur rencontre.

    Pour la petite anecdote, juste avant d’y aller, j’étais dans un café à côté d’un homme et d’une femme. Rapidement j’ai compris qu’ils se rencontraient pour la première fois, après avoir fait connaissance sur Internet, justement. J’avais l’intention de vous brosser les grandes étapes de ces rendez-vous particuliers, mais ça sera pour demain si vous le voulez bien.

    Le présent billet aura donc été exclusivement consacré à la culture, ce qui est une bonne nouvelle car ayant relevé un peu le niveau aujourd’hui, j’aurais le droit de dire plein de fois bite et couille dans celui de demain.

    Chouette alors.

    Entre deux étages, d'Ambre Kuropatwa, du 8 au 31 juillet à 18h à l'Antidote Théâtre d'Avignon, réservations au 09 53 64 01 76.

    Le meilleur amant que tu aies eu ? d'Elie Sasson, les 22 (19h30), 23 et 24 mai (20h) au Théâtre Essaion, réservations ici


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