• Après un an et demi de séparation houleuse, la phrase est lachée : "Je veux essayer de reconstruire quelque chose avec toi."

    Le problème, c'est que normalement cette phrase s'accompagne de "Tu es celle que j'aime" et autres "Je suis sûr de moi cette fois."

    Et bien non, pas avec lui. Lui serait plutôt du genre "Ca me dégoute de t'imaginer coucher avec un autre" et "On sait pas ce que ça va donner mais ça coute rien d'essayer."

    Rien. Ou si peu... Juste une enième rupture, une énième déception, une énième baisse de confiance en moi, une énième sensation de trahison. Et une énième culpabilité d'avoir pensé que cette fois, la 42ème à peu près, ça serait la bonne.

    Pourtant j'en ai rêvé de ce grand retour. On s'est même revus il y a deux semaines, et j'avais imaginé toute les solutions. La seule qui avait pour issue une réconciliation, c'était celle où l'on se rendait compte tous les deux qu'on était encore amoureux.

    Mais merde c'est moi qui suis trop fleur bleue ou c'est normal ? Lui opterait pour la première solution : "On ne peut pas retomber amoureux comme ça, il faut se laisser le temps de se retrouver, de retrouver un semblant de quotidien."

    Moi je serais plutôt : "Le temps ça fait un an et demi qu'on l'a : on l'a eu le temps de se rendre compte qu'on s'aiamit encore. Dans les histoires normales, les ex qui se remettent ensemble le font parce que c'est une évidence et que c'est pas possible autrement. Parce qu'ils s'aiment encore."

    Le résultat est le même. Je lui dis que je ne le sens pas (le = lui + le fait de se remettre ensemble). Peut être que j'attends quelque chose du genre "Mais bien sûr que je suis sûr". Ce que j'entends, c'est "Donc tu es en train de me dire que je dois t'oublier ?"

    Et conne (ou égoïste ? Ou angoissée ? Ou indécise ?) comme je suis, je suis incapable de lui dire : "Oui".

    Kmille, en mode triste


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  • Quand j'achète des produits en parfumerie (C'est à dire (trop) souvent), le moment crucial, c'est celui pendant lequel la parfumeuse, d'un geste précis, ouvre son  tiroir aux merveilles et sort prestement des échantillons par poignées qu'elle glisse dans le sac.

    J'aodre pouvoir découvrir de nouveaux produits que je n'ai pas les moyens de m'offrir. Ce qui est embêtant (et oui la vie est dure) c'est que la plupart ne peuvent pas s'ouvrir et se refermer par un petit bouchon : du coup, on utilise une fois l'échantillon de la crème à 150 euros le pot de 100ml, et le reste se perd en séchant. Vous perdez donc si mes calculs sont bons 150 divisés par 10 (les échantillons font à peu près 10ml) soit 15 euros. Des fois je me dis que j'aurais du faire un bac S.

    Bref, moi je dis non. Non au gaspillage, non au 15 euros perdus par négligence, non à la négligence tout court et oui aux épingles.

    Oui tout à fait, je dis oui aux épingles. Parce qu'une conseillère m'a conseillé (ce qui est plutôt bien pour une conseillère) de percer à l'aide d'une épingle un mini trou dans l'échantillon. Pour vous servir d'une noisette de produit, vous pressez légèrement. Tout le reste reste bien au chaud et ne sèche pas.

    Je vais peut être déposer un brevet.

    Kmille, en mode économe   


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  • "Tu sais maintenant on qu'on est assez proches, je pense qu'il faut savoir se dire les choses simplement. C'est pas facile à entendre ce que je vais te dire mais c'est comme ça qu'on avance... Et je voudrais pas que tu m'en veuilles un jour de l'apprendre par quelqu'un d'autre et de pas te l'avoir dit... C'est dingue ce que tu pues de la gueule."

    J'ai beau chercher, je pense qu'il y a rien de plus dur à dire que ça. A côté, le coup de l'herbe coincé dans la dent ou du bout de pomme de terre sur la joue, c'est de la rigolade.

    Petit rappel des règles élémentaires d'hygiène pour que vous n'entendiez (plus ?) jamais cette phrase.

    Au moins deux brossages de dents par jour, pendant trois minutes.
    Mon petit truc : mettez votre tube préféré du moment, il y a beaucoup de chance pour qu'il dure autour de trois minutes. Mon autre petit truc : Oubliez la hard techno, vos gencives s'en souviendront. Oubliez le Requiem de Mozart, le but n'est pas de se chatouiller les canines, et en plus ça dure trop longtemps.

    Un petit passage de fil dentaire entre les dents. Ok, c'est pas très glamour mais je vous demande pas non plus de demander à votre futur ex de vous aider. Et en plus c'est toujours plus glamour que d'avoir des bouts de viande qui macèrent entre les dents.

    Le petit plus : Le bain de bouche, après les brossages. Ca fait l'haleine fraîche. Par contre on avale pas (petites coquines) sinon on crache des flammes.

    Le gros plus : la brosse à dents à brosse à langue. La mauvais haleine vient souvent de la langue : d'où l'intérêt de la laver minutieusement. Il existe différentes sortes de brosses à langue, vendues en pharmacie.

    Mais voilà j'ai un blocage : je ne peux pas acheter de préservatifs en pharmacie, la pharmacienne comprendrait que j'ai l'intention de faire des galipettes ce soir, qui plus est avec quelqun que je ne connais pas encore sur le bout du test HIV.

    Je ne peux pas acheter de PQ en supermarché, le caissier comprendrait que, oui, même moi, il m'arrive d'"aller à la selle".

    Je ne peux pas acheter de brosse à langue en pharmacie, la pharmacienne (peut être la même que celle des préservatifs en plus) comprendrait que je me soucie de mon haleine, et que du coup, peut être que je pue de la gueule.

    Ces brosses à dents à brosse à langue sont donc un miracle pour moi : ni vu ni connu, me voilà repartie avec ma-brosse-à-dents-qui-a-une-brosse-à-langue-collée-de-l'autre-côté-des-poils.

    brosse___langue

    Verdict : quand vous vous brossez les dents, ça fait une drôle de sensation d'avoir ce gros bout de plastique qui se frotte à votre joue, c'est même plutôt douloureux au début mais c'est comme les chaussures trop petites, on s'y habitue vite. (Ok c'est pas tout à fait pareil les chaussures se détendent aussi un peu mais c'était pour l'image)

    Une fois vos quenottes bien propres, vous vous attaquez donc à coup de brossette en plastique à votre langue. On a l'air complètement ridicule, c'est pas très apétissant mais Dieu que c'est agréable ! On sent vraiment la différence au niveau de l'hygiène et l'haleine est fraîche pour longtemps.

    Je ne suis pas spécialiste mais il me semble qu'un usage trop long, trop répété ou trop forcé pourrait abimer les papilles. Du coup je ne me brosse la langue que deux fois par jour, et je ne dépasse pas les trois passages de la brosse sur la langue.

    Kmille, en mode Fresh

    PS 1 : Si comme moi vous avez honte d'acheter des préservatifs en pharmacie, achetez les en supermarchés ou demander à Monsieur de s'en charger. C'est vrai quoi merde c'est pas lui qui vous achète votre pillule !

    PS 2 : Si comme moi vous avez honte d'acheter du PQ en supermarchés, dites vous bien cela : même Scarlett Johansson elle chie.


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  • Tout à l'heure après avoir posté le billet, j'ai dit à mon cheum : "En fait si tu me trompes une fois je préfère ne pas savoir".

    Et comme dans 99 % des cas où je parle, j'ai regretté ce que j'ai dit. Je m'explique :

    Si je lui dis qu'il peut me tromper (puisque ça revient à ça étant donné qu'il n'a rien à perdre sauf son honneur)  , il ya peu de chances pour qu'il ne le fasse pas.

    Si je lui dis que je n'accepterais pas d'être trompée, il restera fidèle s'il veut sauvegarder (ctrl S) notre relation. Donc si il m'aime. (Le mot est fort pour nous deux mais c'est le cas pour la plupart d'entre vous, c'est en tout cas tout le malheur que je vous souhaite)

    Pour résumer les deux billets de cette incroyable saga des sentiments, si je veux savoir s'il tient à notre relation, j'ai deux solutions :

    - Soit j'attends qu'il me trompe et ne me le dise pas

    - Soit je lui suggère fortement de ne pas me tromper.

    Je vais peut être choisir la deuxième.

    Kmille, en mode réconciliée avec l'amour


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  • Tout à l'heure je cyber-discutais avec mon pseudo-copain. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais rapidement c'est une sorte de relation en CDD, qui a été renouvelé plus de fois que prévue. Les conditions de travail me plaisent, d'autant plus que c'est un mi-temps.

    Bref... Je lui demandais du ton le plus détaché possible s'il m'avait déjà trompé. Il m'a répondu "Non, et je t'ai toujours dit que si un jour je te trompe, je te le dirais."

    Bizarrement, j'étais très déçue. Je m'explique :

    S'il me trompe un soir et me le dit, j'en déduis qu'il me tient au courant de son médiocre coup de rein en sachant très bien que, fière comme je suis, je mettrais un terme à la relation.

    S'il me trompe un soir et ne me le dit pas, je me dis qu'il ne veut pas mettre en danger notre relation pour un médiocre coup de rein, et que par déduction je compte plus pour lui que la réceptrice de ce médiocre coup de rein.

    Donc si tu m'aimes (un peu), trompe-moi et ne me le dis pas.

    Kmille, en mode logique. Ou pas.

    PS : T'as aussi la solution de ne pas me tromper du tout. Je dis ça, je dis rien...


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