• Le roue tourne quand même.

    Il y a 5 ans, à la St Valentin, j'ai été invitée à manger au resto et j'ai reçu une bague par mon copain. Quand je suis rentrée à la maison, j'avais un énorme bouquet de fleurs envoyé par mon autre.

    Depuis, j'ai pas passé UNE St Valentin avec un mec.

    Kmille, en mode bien-fait-pour-ma-gueule


    7 commentaires
  • Parce qu'on m'accuse d'être la reine du "oui mais non" et que je sais comment ça s'appelle les "reines du oui mais non" en langage mec, moi je dis non.

    Parce que ça m'arrive aussi de dire "oui" tout court. Le problème c'est de dire "oui" un peu trop vite.

    Là c'est le matin en se réveillant qu'on se dit "Ah bah oui... Mais non"

    Et puisque dans la précipitation du oui, c'est chez vous que vous êtes, ça complique les choses pour se barrer comme une voleuse sans faire de bruit.

    Puisqu'on est deux (oui, seulement), il y a pas 36 solutions, c'est à lui de partir.

    Et pour le faire partir, il y a pas 36 solutions, mais deux : lui demander si on se voit ce soir et tous les autres de la semaine, si ça le dérange pas que ma maman se joigne à nous mais tu verras elle est cool, ou lui demander s'il peut partir, si ça le dérange pas de pas trop tarder mais tu verra dehors il fait bon.

    J'ai pas voulu prendre trop de risque -bah oui imaginez qu'après cette nuit inoubliable il soit libre toute la semaine et qu'il veuille rencontrer ma maman- et j'ai opté pour la seconde solution.

    J'ai fait en sorte de me laver les dents au moment où il partait, pour éviter le moment fatidique de flottement où on hésite entre le bisou sur la bouche du bout des lèvres pour éviter les questions, ou celui sur les joues pour mettre les choses au clair rapidement.

    Il avait oublié ses clés et est revenu pile au moment où j'avais terminé. J'ai été obligée d'être beaucoup plus clair.

    Kmille, en mode vous-préferez-dormir-sur-la-béquille-ou-repartir-la-queue-entre
    -les-jambes ?


    10 commentaires
  • Normalement, dans les films, une fois qu'ils se sont mis d'accord du regard, dans un élan de légereté incontrôlé, c'est parti.
    S'ils sont à une soirée chez des potes, allez pas chercher à savoir comment ils se retrouvent chez l'un et l'autre, mais ils s'y retrouvent. Le tout en trois secondes.
    Donc forcément, ils sont même pas encore arrivés au bon étage qu'ils s'empapapaoutent déjà. Pendant que l'une cherche les clés de son appart dans son sac à main, l'autre l'embrasse dans le cou à la je peux pas attendre d'être entré tellement t'es bonne, encore plus bonne que la plus bonne de mes copines.
    Au moment où ils entrent, ils sont déjà à moitié à poil et ils ne se sont toujours pas lachés la bouche.
    Du coup, ya plus qu'à. Qu'à enlever le reste des fringues et qu'à s'emboîter joyeusement.

    C'est pas toujours comme ça dans la vraie vie. Parfois, après vous être mis d'accord du regard chez des copains, il faut retourner chez vous. Bah oui faut pas pas exagérer, ok pour un élan de légereté mais de là aà s'envoyer en l'air sous l'abri-bus quand même, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice.
    Je disais donc, il faut retourner chez vous. Sauf qu'il y a plus de métro, et que vous n'avez pas un rond pour prendre le taxi. Viens Jo, c'est pas grave on est jeune et ouf, on rentre à pied même pas peur et même pas froid.

    Une heure et quart après, vous commencez à avoir les extrémités qui gèlent et une pensée émue pour celles de monsieur, et vous vous dites que vous allez jamais retrouver votre rue quartier.

    Au bout d'une heure 45, vous êtes devant chez vous. Contrairement aux gens des films, vous n'avez pas d'ascenceur mais 5 étages à monter à pied. Contrairement aux gens des films, vous n'êtes plus très pressés de vous empapapaouter parce que pour l'instant, l'heure est à compter si vous avez toujours 10 doigts de main et 10 doigts de pied.

    Arrivés en haut, vous êtes toujours aussi gelés, et en bonus vous n'arrivez plus à respirer.

    Donc vous ne pouvez plus parler. En même temps ça tombe bien parce que le 1h45 de discussion sur le trajet c'était pas vraiment au programme.

    Du coup vous êtes fatiguée d'avoir parlé, et fatiguée tout court. Lui il est dans ses petits souliers car il vous sent plus vraiment dans l'ambiance.

    Plutôt que l'option nuisette, vous choisissez celle pyjama "schmout-schmout", si bien que lui ose à peine enlever ses petits souliers, avant de se mettre au lit.

    Lit fait de coussins que vous lui avez gentiment installé à côté du vôtre. Désolée mais 1h45 sous le froid et 5 étages à monter ça vous rompt le charme et l'envie direct.

    La seule chose que vous avez envie de partager, c'est une cigarette avant de dormir.

    Vous n'avez plus qu'à regarder la fumée s'envoler en même temps que vos rêves de cinéma.

    Kmille, en mode bonne-nuit-fais-pas-trop-de-bruit-deman-en-te-réveillant


    6 commentaires
  • Là, tu m'as vraiment joué un mauvais tour. Comme si ça ne te suffisait pas de gacher mes trajets en transports en commun ou mes converstions avec certaines personnes.
    Il a fallu que tu ailles jusqu'à gacher la peut-être histoire de ma vie.

    Ca commençait pourtant bien. Beau mec, sympa et marrant, un petit accent du sud comme j'aime, pas mal de points communs... Bref l'histoire qui commence comme dans les films qui se terminent bien.

    Sauf qu'il a eu la bonne idée de me proposer de passer chez lui pour cherhcer un truc vite fait. Ca a été plus que vite fait, tant l'odeur m'a été insupportable. Le coeur accroché à la gorge tant qu'on était entre les murs de la maison.

    Il m'a proposé de boire un apéro, je lui ai proposé de le boire sur la terrasse. Il devait faire 3 ou 4 degrés.

    Je te savais fin mais pas aussi cruel. De là à envoyer balader, d'un  reniflement,  tous mes rêves de jeune fille, de déjeuner avec belle-maman et de Noël avec tous ses petits cousins à la maison, non ça je ne t'en pensais pas capable.

    Si tu n'étais pas collé au milieu de mon visage, je t'aurais taillé un short sans l'ombre d'une hésitation.

    Kmille en mode saleté-de-tarin


    8 commentaires
  • Samedi 15 : 15 ème fenêtre
    Il était trop éperduement amoureux et n'avait pas grand chose pour lui, sauf le fait d'avoir un grand frère.

    Dimanche 16 : 16 ème fenêtre :
    Il était contrairement à son frère trop éperduement pas amoureux, et n'avait pas grand chose pour lui, sauf le fait d'avoir deux petits frères

    Lundi 17 : 17 ème fenêtre :
    Il n'était ni trop, ni pas assez éperduement amoureux, et avait tout pour lui, sauf le fait d'avoir deux grands frères, qui lui ont dit de choisir entre eux et moi.

    Il a choisi eux, c'est pas grave derrière il y avait que des soeurs.

    Kmille, en mode très-famille


    3 commentaires