• Pour toi, et suite à l'article paru hier dans 20 Minutes, j'ai testé être connue dans le métro. C'était pour le blog d'un jour du site de 20 Minutes, animé le temps d'un jour, comme son nom l'indique, par l'équipe de Elle adore.

    Hier était un grand jour : j’avais ma tête en photo dans 2OMinutes.

    Pour ne pas trop me mettre la pression, j’en ai parlé à personne (juste vite fait à ma famille, à une dizaine de collègues et à une trentaine d’amis).

    Réveil à 7h pour aller chercher LE journal. Je prends mes lunettes noires, un carnet et un stylo pour les autographes, une bande pour les courbatures quand j’aurais signé trop d’autographes.
    C’est parti.

    Ma concierge me dit bonjour pour la première fois de ma vie (et de la sienne). Merci 20Minutes.

    Plus un seul 20 minutes à ma station. Le succès est au rendez-vous. J’en étais sure.

    Je descends les escaliers, tête haute. Un tapis rouge a été déroulé. Les gens se bousculent pour me voir et applaudissent chaleureusement, les yeux humides d’émotion. Je me réveille. Je m’étais assoupie dans le métro.

    En ouvrant les yeux, je vois qu’une femme me regarde avec insistance. Oui madame, vous ne rêvez pas, c’est bien moi. Et en plus, je suis restée simple et je vous souris. Finalement, j’étais comme vous avant d’être connue.

    Je me lève pour descendre, un jeune homme donne un coup de coude à sa copine en me montrant. Ca y est, j’ai le melon.

    Je change de métro (le même, mais dans l’autre sens pour rentrer chez moi.). Sur le quai, je ne vois qu’eux. Des 20minutes partout, dans les mains de tout le monde. Un spécimen du type Brad Pitt croisé avec Jude Law est concentré sur la fameuse page.

    Il entre, s’assied. Je me mets en face de lui, l’air détaché. Il me regarde, regarde son journal, me re-regarde, re-regarde son journal (je l’observe discrètement dans le reflet de la vitre).
    - « Excusez-moi mademoiselle, je me trompe ou c’est vous ? »
    - « C’est possible… Montrez ? Ah oui en effet, je n’étais pas au courant. »
    La grande classe.

    Je descends du métro. Un homme vient à ma rencontre.
    - Mademoiselle s’il vous plaît ! »
    Je dégaine mon bloc note pour l’autographe.
    - « Vous savez comment aller à Boulogne ? »
    - Vous voyez Montreuil ? Et bah c’est pas là.
    Non mais…

    Je sors.  Toujours pas de 20 minutes. Je croise une poubelle qui se promenait par là, affichant effrontément à travers son sac vert transparent LE journal. Je m’arrête, me penche et m’apprête à le saisir.

    Une femme m’interrompt. « C’est vous la petite jeune fille de la page 6 ? Je pensais que ça payait mieux que ça d’être journaliste. » J’ai encore la main dans la poubelle.

    Et un peu le rouge aux joues. Mais surtout les chevilles énormes. Et plein de nouvelles visites et de commentaires.

    Kmille, en mode on-s'est-peut-être-croisés-hier

    Posté par Kmille80 à - Commentaires [37] - Permalien [#]

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    Commentaires sur J'ai testé : être connue dans le métro

      Bien moi je n'ai pas lu l'article dans 20 minutes tout simplement parce que je n'ai la joie de l'avoir dans ma gare (lé pourrie ma gare ou bien ?!) ... toujours est il que je viens de découvrir ton blog par l'intermédiaire de celui de Magimix etje pense que je reviendrais ! Tu m'as bien fait rire !!
      A bientôt !!


    37 commentaires
  • … Qui a peut être découvert l’existence de mon blog en lisant ton journal ce matin (Ce midi ? Feignasse...) Tu te demandes pourquoi la vache qui rit rit ? Je n’ai pas de réponses. Tu te demandes pourquoi les gens qui font la tronche dans le métro font la tronche ? Moi, si je la fais, c’est parce que j’aime pas…

    … La barre poisseuse que je tiens du bout de l’ongle du petit doigt.

    … Le mec devant moi qui n’avance pas dans le couloir, surtout quand je suis pressée.

    … Le même qui, au moment où je m’apprête à enfin le dépasser après quelques soupirs d’énervement non dissimulés, se décale pilepoil là où je voulais aller. Juste pour m’emmerder j’ai l’impression.

    … Les gens qui lisent mon livre au-dessus de mon épaule.

    … Les mecs qui profitent de l’affluence pour coller leurs sales paluches sur les fesses des nanas. (Quand ça m’est arrivé pendant une minute entre deux stations, j’avais envie de pleurer j’ai crié « salaud ». Tellement bas que personne a entendu. Même lui.)

    … Me prendre dans la tête la queue de cheval de la nana de devant.

    … Les gens qui parlent fort dans leur portable. Ceux-là je fais exprès de me retourner avec un regard méchant.

    … Quand je croise quelqu'un que j’ai pas vu depuis longtemps et qu’il me demande : « Alors qu’est-ce que tu racontes ? » Rien. Dans le métro je lis (20minutes bien sûr).

    … Quand je cours, que je mets mon ticket dans la machine et que je me prends le tourniquet en plein dans le bas-ventre parce que la bande de mon ticket est démagnétisée.

    … Les gens qui restent assis sur les strapontins quand c’est blindé (sauf si c’est une personne âgée, enceinte, invalide, mutilée de guerre ou les quatre à la fois)

    … Quand je me lève pour descendre, que je m’aperçois que je me suis trompée, et que je descends quand même parce que j’ai trop honte de montrer que je me suis trompée. (oui je sais c’est naz)

    … L’odeur de pâté qu’il y a à certaines stations, et à laquelle je ne m’habitue toujours pas. (Surtout le matin et encore plus surtout les lendemains matin de soirées difficiles)

    … Les gens qui puent des dessous-de-bras, surtout quand je suis coincée entre l’aisselle gauche de mon voisin de droite et l’aisselle droite de mon voisin de gauche.

    … Les gens qui ont toujours pas compris que dans l’escalator, on se colle à droite si on ne veut pas grimper les marches.

    … Sentir dans mon cou le souffle chaud et humide de quelqu’un quand on est trop serrés.

    … Sentir que ce quelqu'un éternue et imaginer ce que j’ai pu récupérer sur ma veste (ou dans mes cheveux).

    … Les gens qui viennent demander des sous parce qu’ils sont pauvres, sourds, malades ou les trois, et qui repartent bredouilles. Ca me fait trop de peine.

    … Quand je trébuche dans l’escalier en remontant les marches deux par deux. Dans ce cas-là je cours encore plus vite après pour semer ceux qui m’ont peut-être vus.

    … Les musiciens qui me dédicacent leur morceau en se mettant à sautiller autour de moi pour me remercier de leur avoir donné une pièce. Je souris bêtement, je deviens toute rouge et je sors à la station suivante.

    … Les gens qui veulent pas me laisser sortir et qui s’agrippent comme des naufragés à la fameuse barre toute poisseuse.

    … Les gens qui râlent parce que je les laisse pas sortir en m’agrippant comme une naufragée à la fameuse barre toute poisseuse.

    Kmille, en mode oui-mais-moi-c’est-pas-pareil-et-je-le-fais-pas-à-chaque-fois.

    D'autres trucs qui m'énervent ici

    Des aventures dans le métro

    Et toi lecteur, qu’est-ce qui t’énerve dans le métro ? Lâche ton comm’ lol mdr ! jtdr


    42 commentaires
  • Si j'avais su dessiner comme Penelope Joli-coeur, j'aurais pu vous annoncer la nouvelle d'une façon originale. Mais je ne sais pas dessiner comme Penelope, et je sais pas dessiner tout court. (Et en plus si je savais je saurais pas comment mettre mon dessin sur le blog. Bref, c'est un vrai bordel). Et si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle.

    Tout ça pour dire que du coup, je préfère ne pas encore vous annoncer que dans votre journal 20 minutes de demain, il y aura une petite interview de moi avec même peut-être une petite photo. Je vous laisse donc sur votre faim.

    C'est pour un article sur les rapports entre les sites et les blogs, c'est grâce au magazine en ligne Elle adore et à sa gentille équipe, pour qui je travaille, et aussi grâce à un gentil journaliste et à un non moins gentil photographe de 20 minutes.

    Et si j'ai changé de bannière c'est grâce à mon gentil frère. Et si vous pouvez désormais voir ma tronche, c'est grâce à une photo de ma gentille soeur.

    J'en profite pour remercier mes gentils parents de m'avoir donné la vie, et mes gentils grands-parents de leur avoir donné la vie à eux, et à mes gentils arrières grands-parents de.. Ah non eux je les connais pas.

    Je tiens aussi à dire qu'avant d'être célèbre, j'étais comme vous, alors ne perdez pas espoir. Je ne changerais pas, c'est promis, je n'oublierais pas d'où je viens (on n'oublie pas Bois-Guillaume city beach comme ça), et je n'oublierais jamais non plus tous ceux qui m'ont soutenu depuis le début.

    Kmille, en mode oh-ca-va-si-on-peut-plus-rigoler...


    6 commentaires
  • Fin de la première pinte. Il ne s’est toujours rien passé. Je vais aux toilettes. Premiers points. Je manque de me faire pipi dessus.

    Fin de la seconde pinte. Je vais au fond du bar en chercher une troisième (et une quatrième et une cinquième d’avance). Deuxièmes séries de points (je sais ça se dit pas mais je sais plus si c’était un essai une touche, un panier ou un set gagnant). Evidemment, c’est pour la France, les gens sont heureux et sautent. Je me prends mes trois pintes dans la tronche.

    Fin de la troisième pinte (on est allés m’en rechercher une). Je demande discrètement à ma voisine de droite en quelle couleur sont les Français.

    Fin de la quatrième pinte. J’ai pas dû bien comprendre. Pour une fois que je lache un gros « OuAAAAiiiiiIIIIssssSSS », je suis seule à crier. Grand moment de solitude.

    Fin de la cinquième pinte. Un grand barbu rentre sur le terrain. Les gens dans le bar se mettent à crier « Bouh bouh bouh ». Je me retourne d’un air énervé et plein de reproches genre « vous êtes vraiment pas fair play », avant de comprendre qu’il ne le sifflait pas du tout et qu’on l’appelle le loup garou.

    Fin de la sixième pinte. Je comprends toujours rien.

    Fin de la septième pinte. C’est fou ce qu’ils se mettent sur la tronche.

    Fin de la huitième pinte. Déjà que de se faire des passes en avant, c’est chaud, alors quelle idée de devoir les faire en arrière. Il devraient les faire en faisant une roue tant qu’ils y sont.

    Fin de la neuvième pinte. J’ai encore envie de faire pipi.

    Fin de la dixième pinte. Le mec à côté de moi n’en peut plus et me broie le bras de stress. J’en ai encore les marques.

    Fin du match. Je suis au bout de ma vie. J’arrive encore à chanter « On est en finale on est en finale on est on est on est en finale. » Demie finale c’était trop dur à dire si vite.

    Kmille, en mode alléééé-lééé-blééé-glurp


    11 commentaires
  • ... Et tu auras vraiment un point de vue objectif et un ton pédagogique.

    Du coup, on m'a confié une rubrique Mariage parce que j'ai jamais été mariée

    On m'a confié une rubrique Enfant parce que j'ai jamais eu d'enfants

    On m'a confié une rubrique Argent parce que j'ai jamais fait mes comptes

    On m'a confié une rubrique Voiture parce que j'ai jamais eu de voiture.

    Et là on vient de me confier une rubrique Sexo. Je ne sais pas ce que je dois en conclure.

    Kmille, en mode peut-être-qu'un-jour-on-me-confiera-une-rubrique-beauté

    Ps (uniquement destiné aux rédac chefs de Elle, Au Féminin, Glamour, Biba et autres Cosmo qui me lisent quotidiennement ) : C'était juste pour de rire, j'ai rien contre les rubriques Beauté (ni les rubriques psycho ni les rubriques blagounettes)


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