• Bon bah voilà. Ca fait une semaine jour pour jour que j'ai pas écrit.

    Une semaine jour pour jour que vos râles de douleur devant votre écran bloqué sur ce satané "Billet de mes couilles" me parviennent jusqu'ici, et c'est dire si vous criez fort, parce que pour faire parvenir des cris jusqu'à me bourgade de Normandie, faut y aller quand même. Une semaine jour pour jour que vous cliquez frénétiquement sur votre onglet "Café de filles" (le premier j'espère), de 10h à 15h, heure à laquelle vous sortez du bureau bande de petits fonctionnaires. Et que vous remettez ça le soir en rentrant chez vous, à 19h30, bande de petits banlieusards.

    Et que même vous remettez ça avant de vous coucher, et peut être même bien au milieu de la nuit à en croire mes statistiques qui ne baissent pas quand j'écris pas, à croire qu'il faudrait que j'arrête de publier pour dépasser la barre des 2000 milliards de millions de thousands of billions 50 lecteurs.

    M'enfin, sachez le, c'est pas faute à moooooooooooi, comme disait feu Alizée. (Ah bon elle est pas morte ?)

    C'est la faute à l'Armada. Mais oui, vous savez, cet évènement mondialement connu qui se déroule à Rouen (ville elle aussi mondialement connue pour avoir abrité ma mère qui accouchait de moi et Jeanne d'Arc qui se faisait brûler), où qu'il y a des bâteaux qui viennent et qui restent pendant une semaine, où qu'il y a des marins qui viennent chercher quelques putes un peu de reconnaissance, où qu'il y a des millions de gens qui se déplacent from all over the world pour admirer le tout, où qu'il y a Sarkozy qui devant venir faire son footing sur les quais en RayBan, mais que finalement il est pas venu parce que de toute façon il avait déjà un peu plus la cotte grâce à Ingrid qui même si elle était bête en cours, a pu sortir de la Fark. La faute à l'Armade donc, parce que mine de rien ça prend du temps de visiter les bateaux, et d'essayer (en vain) de toucher la bite le pompon aux marins.

    C'est la faute à Aaron, Rose, et Wax Tailor aussi, qui ont eu la grande bonté de se déplacer jusqu'ici. Mais que comme moi j'ai eu la grande bonté d'hurler à la mort pour les remercier et accessoirement pour essayer de chanter sur leurs chansons, bah maintenant j'ai plus de voix. Tu vois pas le rapprt avec le fait que j'ai pas pu écrire ? Cherche encore alors. Et quand tu sauras tu pourras me le dire parce que moi j'ai pas trouvé. Par contre c'est la faute ni à Tiken Jah ni à Iggy Pop, qui ont eu la bonté de se déplacer aussi, mais que j'ai même pas pu aller voir.

    C'est la faute à mes cousins. Pour que tu te repères un peu dans la famille au cas où un jour on se marierait comme ça ça sera plus simple pour toi, c'est le frère et la soeur (et les parents aussi d'ailleurs) de elle. Et ils ont organisé un week-end de folie, avec jeu de piste dans Rouen, ponctué de bieres et terrasse (sous la pluie, oui, c'est pas faux, mais en terrasse quand même), où on a du traverser 8 étapes à côté desquelles Fort Boyard et Intervilles c'est du pipi de chat. Parce qu'on l'avait bien mérité après tout ce travail, on a continué les festivités autour d'un barbec et de 90 L de bière, lesquelles ont mis moins de temps à être ingurgités que moi à faire deviner à mon équipe le mot "mouille", en mimant.
    Note perso : Geff, quand je fais un geste bizarre de quelque chose qui tombe de mon entrejambe, ce n'est ni des croûtes, ni des mycoses. Tu as du tromper sur de drôles de filles, dans ta vie.
    La faute à mes cousins donc, qui m'ont obligée à passer une soirée du genre de celle que t'as jamais envie qu'elle se termine, alors forcément tu la poursuis jusqu'au lendemain, 13h, après avoir fait un semblant de petit somme sous un toboggan pour enfants en forme de bateau de pirates, après avoir constuit une éolienne au stand pour enfants de la MatMut et autres bizarreries que je vais arrêter de te conter parce que tu pourrais bien ne rien comprendre et ne jamais revenir sur ce blog. La faite à cop's journaleuse, qui, quand elle ne laisse pas des commentaires ici, trouve le temps de venir jusqu'à Rouen pour se la coller sévèrement et m'entraîner, moi petite chose fragile et sans défense, avec elle dans sa chute.

    La faute aux soirées d'avant aussi, qui furent longues et chargées, puisque quand il pleut comme vache qui pisse toute la journée, tu dors, et que le soir venu, il faut bien s'occuper avant de se recoucher.

    Tout ça pour dire que je décline toute responsabilité dans cette affaire de non-écriture pendant 7 jours. Rassurez-vous, l'Armada ets terminée et tout devrait plus ou moins rentrer dans l'ordre. Jusqu'aux fêtes de Bayonne.

    Kmille, en mode et si-vous-voulez-me-souhaiter-bonne-fête-vous-pouvez,-aussi



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  • L’autre jour, La Rouquine, qui s’y connaît en la matière, m’a fait remarquer que j’utilisais beaucoup le mot couille. A bon escient, attention. Il m’arrive rarement au resto de dire « Bonsoir, vous avez de la place pour dîner en terrasse. Couille ».
    Rarement aussi dans le cadre de mon travail de dire à mes employeurs : « oui pas de problème pour vous rendre couille l’article pour lundi couille. Par contre il faudra que vous me fassiez couille les retours couille rapidement. Couille. »

    En fait c’est pas ma faute si je dis souvent couille. C’est la faute à la langue française, que je maîtrise particulièrement bien il faut le dire, et qui a eu la drôle d’idée d’utiliser cette partie de l’anatomie pourtant anodine à première vue dans grand nombre d’expressions.

    Démonstration.

    Quand il y a un problème, il y a une couille. Va savoir pourquoi. Pourquoi il y a pas plutôt un intestin grêle. Parce que c’est long à dire peut-être. Mais il pourrait y avoir un bras.
    -Tu viens toujours demain ?
    - Non j’ai un bras.

    C’est quand même vachement plus élégant.

    Dans la même rubrique, « il y a une couille dans le potage ». Pourquoi couille et pourquoi potage. Hein ? Pourquoi ? Pourquoi pas plutôt un cheveu dans la soupe, ce qui est quand même vachement plus probable et vachement plus dégueu de se coincer un cheveu dans les dents en buvant de la soupe. Vous me direz, ça doit pas être folichon non plus de croquer dans une couille en buvant du potage.

    Quand quelqu’un(e) a été courageux(se), on dit qu’il(elle) a eu des couilles. Ce qui voudrait dire que les hommes pas courageux n’ont pas de couilles. Et que les femmes, courageuses ou pas, sont des couilles molles. Tiens les revoilà elles.
    En fait, les femmes ne sont pas tout à fait laissées pour compte puisque, courageuses, on dira d’elles qu’elles ont les couilles au cul. Il faut quand même que dans l’affaire il y ait un homme pas trop loin derrière.

    Quand on a froid, on se pèle quoi ? Les couilles bien sûr. Alors que c’est qand même une des parties du corps les plus à l’abri du froid, à macérer dans un slip kangourou. Moi je me pèle plus souvent les ovaires que les couilles personnellement, mais après tout chacun son truc.

    Et quand on s’en fout, qu’est-ce qu’on s’en bat ? Les couilles bien sur. Avec une pelle à tarte aussi. Ce qui, vous en conviendrez, arrive régulièrement à l’énoncé d’une discussion à laquelle on accorde peu d’intérêt. On se lève, on va chercher une pelle à tarte, et on se tape violemment les parties génitales d’un geste latéral gauche-droite, droite-gauche. A supposer qu’on en ait bien sur. Sinon on est foutues. Quoique, il nous restera toujours la possibilité de s’en tamponner le coquillard. Solution qui, contrairement à l’idée reçue (la mienne en tout cas), n’a strictement rien à voir à une quelconque coquille supposée protéger quelconque couille, mais à une coutume militaire consistant à redorer une statue de je sais plus quoi si j’ai bien compris.

    Et si une situation tourne au vinaigre, on dira d’elle qu’elle part en couille. Jamais qu’elle part en utérus, en petites lèvres ou en trompe de (efpèfe de) Fallope. Une hypothèse bien masculine sûrement. Si on veut être poli, on pourra toujours dire qu’elle part en sucette. Mais on notera que dans tous les cas, elles ne sont jamais bien loin.

    Kmille, en mode comment-tripler-ses-provenances-google-en-une-leçon. Couille.


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  • C’est même pas par principe de vie genre « ouais de toute façon l’argent c’est fait pour être dépensé » ou autre « à quoi ça sert de travailler si on peut pas se faire plaisir ». Non, moi c’est juste parce que je suis une grosse flemmasse.

    Vous voyez, à l’heure qu’il est par exemple, je suis dans le train. Je suis arrivée à la bourre à la gare, et je n’ai pas eu le temps d’acheter de billet. J’aurai été quelqu’un de raisonnable et d’intelligent, j’aurai pris le train suivant. Non, déjà, je serai pas partie de chez moi 20 minutes avant l’heure de départ du train, sachant que je mets 20 minutes pour y aller. Enfin bon en même temps si on commence comme ça on a pas fini, parce que j’aurai pu aussi pas fumer la dernière cigarette avant de partir, ou me coucher 10 minutes plus tôt hier, ou pas faire de sieste avant-hier. Et à ce moment-là on a qu’à dire aussi que mes parents auraient pu s’y prendre 5 minutes plus tôt ce soir de 31 décembre 1982, et que si j’ai pas pu prendre de billet, c’est surtout la faute à leur dernier coupe de champagne.

    Bref, les faits sont ce qu’ils sont. Je suis partie à la bourre et j’ai pas eu le temps de prendre mon billet. J’aurais donc pu me dire : « saperlipopette nom d’un petit bonhomme en mousse, je vais être obligée de prendre le train suivant ».

    Bah non je me suis dit nique tout je monte quand même.

    Une fois que je suis entrée dans un état de sudation intense dans le train et que j’ai trouvé une place, il y a un monsieur qui a dit dans me micro que si on avait pas eu le temps de prendre de billet il fallait le dire avant toute opération de contrôle.

    Moi j’ai entendu le message du contrôleur, et j’ai même pas cillé. Trop chiant d’aller les chercher à l’avant ou à l’arrière du train, trop gênant de demander à mon voisin de se lever encore une fois, trop casse gueule de marcher quand le train est en route. Bref, trop chié la bite. En mousse.

    Et pourtant je le sais bien que tout ça ça va me coûter facile 50 euros. Soit 20 de plus que si je me bougeais les fesses pour aller voir le contrôleur. Et 36 de plus que si j’avais pris le train suivant (ou que mes parents n’avaient pas bu la dernière coupe de champagne).

    Je vous vois venir avec vos gros sabots : « Mouaaaarf j’hallucine, kmille, comment elle se la pète, elle jette torp de l’argent par les fenêtres, c’est bien parce qu’elle n’a jamais été dans la merde, sinon elle saurait ce que c’est que de manger du pain rassis à tous les repas et de dormir sur une paillasse et d’avoir des belles-filles trop méchantes qui s’appellent Javotte et Anastacie, et elle se bougerait le fion pour y aller, prévenir le contrôleur.

    Détrompez-vous les amis, c’est pas une question de fric à profusion. Loin s’en faut. C’est un mode de vie. Involontaire et con, mais un mode de vie.
    Ca vous est jamais arrivé de vous dire, « je donnerai tout pour… » ? A part « je donnerai tout pour rencontrer kmille en vrai » hein, ça, ça compte pour du beurre.

    Moi ça m’arrive souvent. Genre, « je donnerai tout pour un verre d’eau ». Ou « je donnerai tout pour ne pas avoir à aller chercher le contrôleur ». Sauf que moi, je le fais. Attention, si on me demandait en échange de donner mon corps à la science ou au contrôleur, je réfléchirai quand même. Quoi que, ça dépend du contrôleur.

    Autre exemple : je suis prise, comme d’une envie de faire pipi, d’une envie de boire une bière en terrasse. Je suis avec des amis, 14, en tout. Oui, je suis très entourée. Mais tous fauchés, les copains. Déjà sur le principe, j’ai dû mal à comprendre qu’on puisse pas dépenser 5 euros pour boire un verre. Mais soit. Vous pouvez être sure que je vais proposer de payer une tournée. Ca va me coûter bonbon cette affaire, mais je m’en fous, j’aurai eu ma bière en terrasse.

    Ou genre je dois acheter un parfum . J’ai une réduction dans une boutique, à 10 minutes de chez moi. Je vias être foutue de l’acheter sur le net avec les frais de port en plus ;

    Je me dis à chaque fois que c’est pas grand chose, tout ça, mais je me demande combien je gagnerai, par mois, si je faisais le minimum à ce niveau-là. Et bah vous savez quoi, je pense que je pourrai désodoriser mes toilettes au Numéro 5 de Chanel.

    Kmille, en mode no-limite


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  • La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! (Bruit de la foule en délire qui réclame bah... La suite quoi)

    Je disais donc, la soirée ne s'est pas tout à fait passée comme prévue.
    Vous vous rappelez du mal de bide ? Et bien il m'a pliée en deux sur ma moquette pendant deux jours le saligaud. Si bien qu'un moment je me suis dit : certes je suis une petite chose sensible qui somatise tellement que c'est à cause de ça que j'ai mal au bide. Mais faut pas pousser Mémé dans les orties, là, ça peut plus durer.
    Samedi, en fin d'après-midi déjà, ça allait mieux. Mais comme le matin ça allait pas, j'avais pris rendez-vous chez le médecin. Pour la fin d'après-midi.
    Et je me suis dit que s'il pouvait me filer deux trois médocs pour que ça me reprenne pas dans la soirée, je cracherai pas dessus. Parce que la soirée était prometteuse, avec à la clé copain de là-bas dans le Sud que je vois une fois tous les 6 mois qui montait à la capitale. (bourré, en salopette blanche et avec 29 potes, oui, mais quand même)

    Sauf qu'une demie heure après, j'avais un carton d'invitation pour une soirée aux urgences, à Cochin.

    J'ai donc testé pour vous : aller aux urgences, un samedi soir, toute seule.

    A pied. Oui, parce que Bibi elle est jamais malade. Elle va encore plus jamais aux urgences. Mais quand elle  doit y aller, c'est le soir de la GayPride. Le soir où il y a plus de taxis, plus de bus, et pas de métro qui s'arrête dans le coin. Enculés d'homos.

    J'ai testé pour vous : avoir peur de ressembler aux bonshommes qu'on dessine en maternelles
    La voilà donc partie, l'âme en peine et la larmichette à l'oeil, à pied, direction les Urgences, à se faire envoyer chier par tous les enfoirés à qui elle demande sa route. Et à se dire "Non, vraiment, c'est vraiment trop inzuste. J'ai pas de copain, personne ne m'aime, et en plus on va devoir m'amputer du ventre, ça va être douloureux, moche, et pas du tout pratique pour recoller mes jambes à mon cou."

    J'ai testé pour vous : me balader dans tout l'hôpital avec mon urine chaude à la main.
    Je vois un médecin tous les 6 ans normalement. Là, j'ai fait le plein pour les 42 prochaines années. Parmi eux, il y en a un qui voulait un examen d'urine. Il m'a bien expliqué qu'il fallait uriner dans le pot. Merci je lui ai dit, je pensais que le but c'était de le poser sur le sol et de faire pipi tout autour. Ca l'a fait rire, mais il s'est vengé en me demandant de déposer le pot dans un box à l'autre bout du couloir. Le tout à moitié à poil sous une blouse jaune. J'aimerai juste comprendre pourquoi les pots sont pas transparents, ou pourquoi ils fournissent pas un panier avec, pour le dissimuler un peu. Parce que là, j'aurais eu une pancarte lumineuse avec écrit " elle vient de pisser dans un pot et elle s'en est mis plein les doigts", ça aurait été même combat.

    J'ai testé pour vous : être enfermée dans un box des urgences à Cochin,
    oubliée par le médecin qui devait venir vous voir. Mais quand vous êtes jamais allée aux urgences, vous savez pas bien ce qui est normal, ou pas. Du coup vous attendez 40 minutes avant de vous rhabiller et d'ouvrir gentiment la porte. Là on vous dit qu'on vous a oubliée, et vous vous dites heureusement que vous avez pas attendu deux ans pour sortir.

    J'ai testé pour vous : rencontrer plein de gens cool
    Avec un point commun entre tous ces gens. Oui, le fait d'être aux Urgences, merci, c'est cool de voir que tu suis. Mais pas que.
    Les chars de la gaypride.
    C'était ça leur point commun.
    C'était tous un char qui les amenait là. Il y en a certains qui étaient tombés d'un char. D'autres qui s'étaient pris un char dans la tronche. D'autres qui s'étaient fait rouler dessus par un char. D'autres qui avaient eu des accidents de scooter en allant voir les chars. Et une autre qui était tombée d'une barrière, l'entraînant dans sa chute, en essayant d'apercevoir les chars. Faut dire qu'elle en tenait quand même une sacrée couche celle-là.
    Ils m'ont traités comme une reine, parce que moi c'était plus pire. Et que je leur disais que j'avais l'appendicite ou le cancer du nombril ou peut être même le sida de l'abdomen, et que dans quelques heures peut être que je ressemblerai aux bonshommes qu'ils dessinaient quand il étaient en maternelles, avec les jambes qui descendent juste de sous le menton.

    J'ai testé pour vous : avoir une échographie comme quand on est enceinte alors qu'on est pas enceinte
    J'étais dégoutée quand même. L'écran de télé, le petit embout bizarre un peu arrondi, le gel tout froid qu'on étale dessus, avant de le passer sur le bide, tout ça, c'est pour découvrir les petites mains et les petits pieds de mon bébé que j'aurai voulu l'avoir pour la première fois. Pas pour voir si mon mal de bide était dû à une appendicite ou à une grosse constipation.
    Vous vous rappelez que je suis un peu bonne des ovaires ? Sachez bonnes gens que je suis aussi méga bonne du foie et du pancréas. Presque à se demander comment ça se fait qu'on m'a encore jamais demandé en mariage.

    J'ai testé pour vous : ne pas avoir l'appendicite
    Ou alors peut être un tout début mais trop début pour opérer. Faudra absolument que je retourne aux urgences aux prochains signes de douleur. Vu comme je suis vernie, je mets mon ventre à couper que ça sera le premier jour des fêtes de Bayonne ou le soir de mon mariage. Je vous vois venir là, vous vous demandez si c'était la grosse constipation. Non plus très chers. Je vous rappelle que je ne chie pas, mais que mon organisme n'en a de toute façon guère besoin. Je m'auto purge si tu vois ce que je veux dire. C'était une inflammation de je sais pas quoi. Mais là j'ai plus mal, et c'est quand même ça qui t'intéresse le plus n'est-ce pas.

    J'ai testé pour vous : mettre le point final à un article beaucoup trop long
    .

    kmille, en mode finalement-c'était-pas-une-mauvaise-soirée


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  • J’ai une théorie qui veut que quand on pense très fort à quelque chose, ça ne se passe pas. Ca part d’un constat simple : il y a tellement de possibilités dans la vie qu’il y a une chance infime pour que ce que tu imagines et ce qui se passe coïncide.

    Par exemple, imagine : tu dois tirer une carte dans un jeu de 52. Pense très très très fort que tu vas tirer un 2 de cœur, et même, dis le à celui qui t’accompagne dans cette expérience hors du commun. (le veinard)

    Franchement, je mets mes deux mains à couper que tu tomberas pas sur le 2 de cœur. Alors que si tu y avais pas réfléchi, il y avait une chance sur 52 pour que tu tombes dessus. C’est pas beaucoup déjà, certes, mais c’est plus que si tu y avais pensé fort. Alors à ce stade, c’est pas la peine de me sortir le coup des probabilités, et que si, j’avais une chance sur 52 de la tirer, que j’y pense avant ou pas.

    C’est d’autant pas la peine que j’ai jamais aimé les probabilités, et que je me suis ridiculisée devant toute ma classe de terminale, 2 jours avant le bac, en disant à la prof : « je comprends pas votre truc d’une chance sur 52, pour moi il y a une chance sur deux que je tombe dessus : soit je tombe dessus, soit non. »

    Tout ça pour dire que oui, je sais, il y a toujours un 2 de cœur et 51 autres cartes, mais si tu penses très fort à celle-là, tu mets moins de chances de ton côté pour que tu la tires.

    Et ça marche avec tout le reste, y compris des choses beaucoup plus palpitantes. Par exemple, à penser très fort qu’il te rappellera ce soir, ou demain, ou après-demain, tu mets toutes les chances de ton côté pour qu’il te rappelle après après demain.

    A penser très fort qu’il te rappellera, à imaginer ce moment, où tu verras son doux nom s’afficher, ou tu auras ton petit cœur qui fera un bond et où tu décrocheras de ta voix la plus sensuelle et ridicule , tu mets toutes les chances de ton côté pour qu’il rappelle jamais.

    Rappelle toi la théorie du 2 de cœur, sauf que dans le cas de l’appel, il y a encore plus que 52 possibilités : il y a le fait qu’il appelle, ou pas, qu’il envoie un message, un mail, un pigeon voyageur, le tout demain, après demain, après après demain, et ainsi de suite pour tous les jours qu’il te reste à vivre.

    Tu vois, ça fait beaucoup de possibilités. Et donc peu de chance pour qu’il se passe pil poil ce que tu as imaginé.

    Elle est utile cette théorie. Contrairement à celle de Pythagore. C’est vrai quoi, ça n’a jamais servi à personne ni à rien, sauf à faire chier les étudiants, de savoir que dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autre côtés.

    Franchement, elle mériterait d’être connue. Ca sert vachement pour éviter les trucs foiros. Par exemple, si tu ne veux vraiment pas te faire attaquer par un troupeau d’otaries vert anis en bas de chez toi, imagine le très fort. Tu verras, tout se passera bien.
    Mais aussi, si tu ne veux vraiment pas rater ton train pour les vacances, imagine précisément l’heure qui passe, le train qui part, et toi tout seul comme un con sur le quai.
    Et remercie moi bien fort parce que je te signale juste que c’est grâce à moi que tu as réussi à le choper à temps ce train.

    Mais ce qui est chiant par contre, c’est que ça marche aussi dans l’autre sens. Par exemple, tu as une perspective qui te fait vraiment plaisir. Evidemment, si tu crois en moi et en ma théorie, tu vas surtout pas en parler trop, et tu vas faire attention à ne pas trop la visualiser dans ta tête.

    Sauf que quand tu passes deux jours tout pourris et que tu as une soirée super de prévue, tu peux pas vraiment t’empêcher d’y penser. Même furtivement, même en chassant tes pensées par superstition, même tout ça.

    Ma soirée de samedi, j’y avais un peu pensé, malgré moi. J’avais imaginé des choses, des scènes, des discussions. Alors, évidemment, ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu.

    La suite peut être demain comme dirait l’autre (que je ne peux que vous conseiller d’aller visiter)

    Kmille, en mode je-crois-que-je-vais-déposer-un-brevet-pour-ma-théorie


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